Titre : | Active Management of the Third Stage of Labor May Reduce Breastfeeding Duration Due to Pain and Physical Complications (2014) |
Auteurs : | Amy Brown, Auteur ; Sue Jordan, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 9, n°10, Décembre 2014) |
Article en page(s) : | pp. 494502 |
Note générale : | La prise en charge active de la troisième étape du travail peut réduire la durée de l'allaitement maternel en raison de douleurs et de complications d'ordre physiques [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Accompagnement du travail et de laccouchement ; Accouchement naturel ; Accouchement par voie basse ; Durée de l'allaitement ; Ocytocine ; Physiologie de laccouchement ; Placenta ; Taux d'allaitement ; travail (phase de) |
Mots-clés: | utérotonique ; ergométrine ; voie parentérale |
Résumé : |
Background: Evidence is growing that active management of the third stage of labor using prophylactic uterotonics may be associated with lower breastfeeding rates. The reasons underlying this relationship are incompletely understood. The aim of this article is to examine the experiences of mothers who stopped breastfeeding in relation to administration of parenteral uterotonics for postpartum hemorrhage prophylaxis.
Subjects and Methods: Two hundred eighty-eight mothers with an infant 06 months of age who had a vaginal birth completed a self-report questionnaire examining injections of uterotonics during the third stage of labor, breastfeeding at birth, breastfeeding duration, and, where applicable, reasons for breastfeeding cessation, whether physical, social, or psychological. Results: No significant association was found between infant feeding mode at birth (breast/formula) and injection of uterotonics. However, mothers who had received uterotonics were significantly less likely to be breastfeeding at all at 2 and 6 weeks. Among mothers who had stopped breastfeeding, those who had received parenteral prophylactic uterotonics were significantly more likely to report stopping breastfeeding for physical reasons such as pain or difficulty. Conclusions: These findings suggest that injection of prophylactic uteronics may reduce breastfeeding duration, but not initiation. This may be attributable to the effects of oxytocin or ergometrine on the physiology of lactation, leading to difficulties with infant latch and milk supply. If breastfeeding rates are to be optimized, this hypothesis needs to be explored in randomized controlled trials of third-stage management. Meanwhile, mothers who receive parenteral uterotonics may need additional support to establish breastfeeding. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Introduction : il apparait de plus en plus évident que la prise en charge active de la troisième étape du travail, grâce à ladministration prophylactique dutérotoniques, peut être associée à des taux dallaitement plus faibles. Les raisons qui sous-tendent cette relation sont peu comprises. Lobjectif de cet article est détudier les expériences des mères ayant cessé dallaiter, en relation avec ladministration dutérotoniques par voie parentérale dans le cadre de la prise en charge prophylactique de lhémorragie du post-partum.
Méthodes : deux cent quatre-vingt-huit mères dun nourrisson âgé de zéro à six mois à lissue dun accouchement vaginal ont rempli un questionnaire dauto-évaluation examinant les injections dutérotoniques au cours de la troisième étape du travail, lallaitement à la naissance, la durée de lallaitement et, le cas échéant, les raisons de larrêt de lallaitement, quelles soient dordre physique, sociale ou psychologique. Résultats : aucune association significative na été trouvée entre le mode dalimentation du nourrisson à la naissance (sein/préparation commerciale pour nourrisson [PCN]) et linjection dutérotoniques. Cependant, les mères en ayant reçu étaient significativement moins susceptibles dallaiter à deux et six semaines. Parmi les mères ayant cessé dallaiter, celles ayant reçu des utérotoniques prophylactiques par voie parentérale étaient significativement plus susceptibles de déclarer avoir arrêté lallaitement pour des raisons dordre physique, telles que la douleur ou la difficulté. Conclusions : ces résultats suggèrent que linjection dutérotoniques prophylactiques peut réduire la durée de lallaitement, mais pas son initiation. Cela peut être attribuable aux effets de locytocine ou de lergométrine sur la physiologie de la lactation, ce qui entraîne des difficultés liées à la prise du sein et à la production de lait. Dans loptique doptimiser les taux dallaitement, cette hypothèse doit être étudiée dans le cadre dessais randomisés contrôlés sur la prise en charge de la troisième étape du travail. Pendant ce temps, les mères recevant des utérotoniques par voie parentérale peuvent avoir besoin dun soutien supplémentaire afin détablir leur allaitement. [traduction] |