Titre : | Association Between Intimate Partner Violence and Breastfeeding Duration: Results From the 2004-2014 Pregnancy Risk Assessment Monitoring System (2018) |
Auteurs : | Jordyn T. Wallenborn, Auteur ; Susan Cha, Auteur ; Saba W. Masho, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Journal of Human Lactation (Vol. 34, n°2, Mai 2018) |
Article en page(s) : | pp. 233241 |
Note générale : | Association entre violences au sein du couple et durée de l'allaitement : résultats du programme Pregnancy Risk Assessment Monitoring System conduit de 2004 à 2014 [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Arrêt précoce ; Comportement de la mère ; Durée de l'allaitement ; Femme ; Frein à l'allaitement ; Période prénatale ; Préparation prénatale ; Violence conjugale |
Mots-clés: | période préconceptionnelle |
Résumé : |
Background:
Intimate partner violence is a major public health problem that disproportionately affects women. Current literature investigating the relationship between intimate partner violence and breastfeeding is inconsistent. Research aim: This study aims to investigate the relationship between physical intimate partner violence that occurs in the preconception or prenatal period and any breastfeeding duration. Methods: Data from the retrospective, cross-sectional 2004-2014 Pregnancy Risk Assessment Monitoring System were analyzed (N = 195,264). The outcome, breastfeeding duration, was categorized as never breastfed, breastfed 8 weeks or less, and breastfeed more than 8 weeks. Multinomial logistic regression was used to obtain crude and adjusted odds ratios and 95% confidence intervals. Results: Approximately 6% (n = 11,766) of survey respondents reported preconception and/or prenatal intimate partner violence, and 36.3% (n = 67,667) of women reported never breastfeeding. The odds of discontinuing breastfeeding before 8 weeks were 18% higher among women who reported experiencing abuse 12 months before pregnancy compared with women who did not report intimate partner violence (adjusted odds ratio = 1.18; 95% confidence interval [1.01, 1.37]). All other estimates showed an overlapping 95% confidence interval. Conclusion: Breastfeeding is essential in improving maternal and child health; however, women in abusive relationships may face additional barriers to breastfeeding. Further research is needed to better understand the impact of violence on breastfeeding behaviors to inform healthcare practices and interventions. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Introduction : les violences au sein du couple représentent un problème de santé publique majeur qui affecte les femmes de façon disproportionnée. La documentation actuelle sur la relation entre violences au sein du couple et allaitement maternel est contradictoire.
Objectif de létude : étudier la relation entre violences physiques au sein du couple pendant la période préconceptionnelle ou prénatale, et durant toute la durée de lallaitement maternel. Méthodes : les données du Pregnancy Risk Assessment Monitoring System, programme rétrospectif et transversal conduit de 2004 à 2014, ont été analysées (N = 195 264). Le résultat, soit la durée dallaitement, a été classé selon plusieurs catégories : aucun allaitement, allaitement pendant 8 semaines ou moins et allaitement plus de 8 semaines. La régression logistique multinomiale a été employée afin de recueillir les odds ratio bruts et ajustés, ainsi que des intervalles de confiance de 95 %. Résultats : environ 6 % (n = 11 766) des répondantes ont rapporté des violences au sein du couples au cours des périodes préconceptionnelle et/ou prénatale, et 36,3 % (n = 67 667) des femmes ont déclaré navoir jamais allaité. La probabilité dinterruption de lallaitement avant 8 semaines était 18 % plus élevée chez les femmes ayant déclaré avoir été victimes de violence 12 mois avant la grossesse que chez les femmes nayant pas subi de violences (odds ratio ajusté = 1,18 ; intervalle de confiance à 95 % [1,01, 1,37]). Toutes les autres estimations ont montré des intervalles de confiance communs de 95 %. Conclusions : lallaitement maternel est essentiel pour améliorer la santé de la mère et du nourrisson. Toutefois, les femmes victimes de violences conjugales peuvent être confrontées à davantage dobstacles à lallaitement. Dautres travaux de recherche sont nécessaires afin de mieux apprécier limpact des violences sur les comportements dallaitement maternel dans le but déclairer les pratiques et les interventions en matière de soins de santé. [traduction] |