Titre :
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Cannabis and Breastfeeding (2017)
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Auteurs :
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Philip O. Anderson, Auteur
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Breastfeeding Medicine (Vol 12, n°10, Décembre 2017)
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Article en page(s) :
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pp. 580581
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Note générale :
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Cannabis et allaitement maternel [titre traduit]
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Langues:
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Anglais
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Catégories :
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Analyse
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Cannabis
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Composition du lait
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Impact
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Pharmacologie
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Pratique de l'allaitement
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Transmission par le biais du lait maternel
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Résumé :
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The complex issues surrounding cannabis* use during breastfeeding have been well detailed by Mourh and Rowe in this issue of Breastfeeding Medicine.1 One topic that requires some amplification is that of assay methodology. The high fat solubility of cannabinoids makes them difficult to analyze in breast milk. Only in the past 2 years have sensitive and reliable methods been reported.2,3 The oft-quoted breast milk tetrahydrocannabinol (THC) levels reported in a 1982 letter to the editor used a poorly characterized assay methodology that might not be accurate.4 Also, the portion of milk (i.e., foremilk versus hindmilk) that was analyzed was not stated and the unusually high milk/plasma ratio of 8+ was not calculated correctly by modern standards. More recent articles have reported somewhat lower levels of THC in the breast milk of recreational users,2,5 despite the fact that cannabis products have become more potent over the years. Nevertheless, the World Health Organization Working Group used data from the 1982 report and another study to estimate that the infant receives a rather low 0.8% of the maternal weight-adjusted dosage or relative infant dose.6 Another somewhat reassuring factor is that the oral bioavailability of THC is only 2% to 14%, at least in adults.7 The twin problems, of course, are that we usually do not know what dose the users ingested or when it was ingested, and we have no idea what the levels found in milk mean for the infant. [extrait de l'article]
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Note de contenu :
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Les problématiques complexes entourant la consommation de cannabis pendant lallaitement ont été bien détaillées par Mourh et Rowe dans ce numéro de Breastfeeding Medicine. Un sujet qui nécessite dêtre étudié plus avant est celui de la méthodologie danalyse. La solubilité élevée des cannabinoïdes dans les graisses les rend difficiles à analyser dans le lait maternel. Ce nest quau cours des deux dernières années que des méthodes sensibles et fiables ont été signalées. Les concentrations de tétrahydrocannabinol (THC) du lait maternel, souvent citées, et signalées dans une lettre adressée à léditeur en 1982 ont utilisé une méthodologie danalyse mal caractérisée qui pourrait ne pas être exacte. De plus, le type de lait (c.-à-d. lait de début par rapport au lait de fin de tétée) analysé na pas été renseigné, et le ratio lait/plasma inhabituellement élevé (8+) na pas été calculé selon les normes modernes. Des articles plus récents ont fait état de niveaux de THC légèrement plus faibles dans le lait maternel des consommatrices de cannabis à usage récréatif, malgré le fait que les produits à base de cannabis soient devenus plus puissants au fil des ans. Pourtant, le groupe de travail de lOrganisation mondiale de la Santé a utilisé les données issues du rapport de 1982 ainsi que dune autre étude afin den conclure que le nourrisson recevait une dose assez faible de 0,8 % de la dose maternelle ajustée en fonction du poids ou relative infant dose (RID). Un facteur quelque peu rassurant veut que la biodisponibilité orale du THC ne soit que de 2 % à 14 %, du moins chez les adultes. Bien sûr, le double problème est que nous ne savons généralement pas quelle dose les consommateurs ont ingérée ou à quel moment elle a été ingérée, et nous navons aucune idée de ce que les concentrations trouvées dans le lait impliquent pour le nourrisson. [traduction]
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