Titre : | Se nourrir quand on allaite. Dossier (2017) |
Auteurs : | Sheri Lyn Parpia Khan, Auteur ; Corinne Baro, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Allaiter aujourd'hui (n° 113, Octobre - Novembre - Décembre 2017) |
Article en page(s) : | pp. 6-11 |
Langues: | Français |
Catégories : | Alimentation ; Boisson ; Calcium ; Composition du lait ; Connaissances vis à vis de l'allaitement ; Fer ; Lait de vache ; Mère ; Nutrition maternelle ; Poids corporel ; Poids de la mère ; Polluant ; Pratique de l'allaitement ; Régime alimentaire de la mère ; Régime végétarien (mère) ; Représentation(s) ; Santé ; Santé maternelle et infantile |
Note de contenu : |
"Il semble que de tout temps (sauf peut-être à la préhistoire, mais il est difficile de vérifier...), des tabous et/ou des prescriptions alimentaires aient été attachés aux périodes de grossesse et dallaitement. Certains sociologues et historiens pensent que cest peut-être même une des raisons de la désaffection de lallaitement au 20e siècle. En effet, on croyait que ne pas respecter ces tabous ou prescriptions risquait de rendre le lait toxique pour lenfant. À partir du moment où existait un substitut que les professionnels de santé présentaient comme aussi bon que le lait maternel et qui nexigeait pas de respecter ces tabous et prescriptions, on comprend que les femmes aient été tentées.
En fait, il nest nul besoin davoir une alimentation particulière quand on allaite. Comme le dit lun des concepts LLL, « une bonne alimentation signifie un régime varié et bien équilibré, composé daliments servis dans un état aussi proche que possible de leur état naturel ». Ce qui est vrai quon allaite ou pas, et couvre une très large palette de régimes alimentaires. Cela dit, et beaucoup de témoignages reçus pour ce numéro le montrent, la période dallaitement est souvent loccasion de changements alimentaires (celles qui nont pas changé leur alimentation pendant lallaitement nont pas éprouvé le besoin de lécrire...). Soit que certains aliments semblent provoquer des réactions indésirables chez le bébé (allergies, coliques...), soit quil y ait alors prise de conscience que lalimentation de la famille gagnerait à être améliorée, pour le bien de tous ses membres. Enfin, même si le lait de sa mère (même mal nourrie) reste dans tous les cas le meilleur aliment pour le bébé, des études récentes semblent indiquer que lalimentation de la mère nest peut-être pas sans conséquences sur sa santé. Nous avons tenu à vous présenter ces études (voir les « Brèves alimentation »), afin que chacune puisse faire un choix vraiment éclairé. " [Présentation de l'éditeur] |