Titre : | Exclusive Breastfeeding Is More Common Among HIV-Infected Than HIV-Uninfected Kenyan Mothers at 6 Weeks and 6 Months Postpartum (2017) |
Auteurs : | Oiye Shadrack, Auteur ; Mwanda Walter, Auteur ; Mary Mugambi, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 12, n°5, Juin 2017) |
Article en page(s) : | pp. 283289 |
Note générale : | L'allaitement maternel exclusif est davantage pratiqué par les femmes séropositives que par les femmes séronégatives kényanes à six semaines et à six mois post-partum [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Allaitement exclusif ; de 0 à 6 mois ; Durée de l'allaitement ; Kenya ; Pratique de l'allaitement ; SIDA ; VIH |
Mots-clés: | méthode de dilution de l'eau lourde |
Résumé : |
Objective: To compare breastfeeding practices determined by mothers' own recall versus a stable isotope technique (deuterium oxide dilution) among human immunodeficiency virus (HIV)-infected and HIV-uninfected mothers at 6 weeks and 6 months postpartum.
Methods: Exclusive breastfeeding (EBF) rates were assessed cross-sectionally at 6 weeks and 6 months postpartum among 75 HIV-positive and 68 HIV-negative women attending postnatal care. EBF was derived from maternal 24-hour recall of foods that were fed to the infant and by objective measurement of nonhuman milkwater intake using deuterium oxide (DO) dilution technique. Results: Multivariable logistic analyses were adjusted for infant sex, gravidity, maternal age, marital status, and maternal education. Using recall method, a greater proportion of HIV-infected mothers exclusively breastfed than HIV-uninfected mothers both at 6 weeks postpartum [94.1% versus 76.9%, respectively (adjusted odds ratio [aOR] 7.81; 95% confidence interval [CI] 1.931.6, p = 0.004)] and at 6 months postpartum [75% versus 59.7%, respectively (aOR 2.27; 95% CI 1.05.3, p = 0.058)]. At 6 weeks postpartum EBF rates from the DO technique were 23.5% and 13.8% for HIV-positive and HIV-negative mothers, respectively (aOR 0.35; 95% CI 0.111.04, p = 0.059). At 6 months postpartum, the DO technique determined EBF rates were 43.3% among HIV-positive and 24.2% among HIV-negative mothers, respectively (aOR 2.4; 95% CI 1.05.7, p = 0.048). Conclusions: HIV-infected mothers are more likely to exclusively breastfeed compared with HIV-uninfected mothers. In this resource-poor setting, maternal recall overestimates EBF rates as compared with the deuterium oxide dilution technique. Validating EBF recall data using the objective DO technique is highly recommended for accurate tracking toward global targets on breastfeeding practices. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Objectif de létude : comparer les pratiques dallaitement selon les rappels des mères par rapport à une méthode basé sur un isotope stable (méthode de dilution de l'eau lourde) chez les mères infectées par le virus de limmunodéficience humaine (VIH) et chez les mères saines à six semaines et à six mois post-partum.
Méthodes : les taux dallaitement maternel exclusif (AME) ont été évalués transversalement à six semaines et à six mois post-partum chez 75 femmes séropositives et 68 femmes séronégatives suivies dans le cadre des soins postnatals. LAME a été déterminé par le rappel des 24 heures relatif à lalimentation du nourrisson et par la mesure objective de lapport en lait et en eau ne provenant pas de la mère, et ce, à laide de la méthode de dilution de l'eau lourde. Résultats : les analyses logistiques multivariables ont été ajustées pour le sexe du nourrisson, la gravité, lâge maternel, létat matrimonial et le niveau déducation de la mère. Selon le rappel des 24 heures, un plus grand pourcentage de mères séropositives ont allaité exclusivement au sein par rapport aux mères séronégatives, et ce, aussi bien à six semaines post-partum [94,1 % contre 76,9 %, respectivement (odds ratio ajusté [ORa] 7,81; intervalle de confiance [IC] à 95 % = 1,9-31,6, p = 0,004)] quà six mois post-partum [75 % contre 59,7 %, respectivement (ORa 2,27; IC 95 % : 1,0-5,3, p = 0,058)]. À six semaines post-partum, les taux dAME déterminés par la méthode de dilution de leau lourde étaient de 23,5 % et de 13,8 % chez les mères séropositives et séronégatives, respectivement (ORa = 0,35 [IC 95 % : 0,11-1,04, p = 0,059]). À six mois post-partum, la méthode de dilution de leau lourde indiquait que les taux dAME étaient de 43,3 % chez les mères séropositives et de 24,2 % chez les mères séronégatives, respectivement (ORa = 2,4 [IC 95 % : 1,0-5,7,7], p = 0,048). Conclusions : les mères séropositives sont plus susceptibles dallaiter exclusivement que les mères séronégatives. Dans cet environnement pauvre en ressources, le rappel des 24 heures surestime les taux dAME par rapport à la technique de dilution de leau lourde. La validation des données du rappel des 24 heures relatives à lAME à laide de la méthode objective de dilution de leau lourde est fortement recommandée pour un suivi précis des objectifs à léchelle mondiale relatifs aux pratiques dallaitement maternel. [traduction] |