Titre : | Maternal Time Use and Nurturing: Analysis of the Association Between Breastfeeding Practice and Time Spent Interacting with Baby (2017) |
Auteurs : | Julie P. Smith, Auteur ; Robert Forrester, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 12, n°5, Juin 2017) |
Article en page(s) : | pp. 269278 |
Note générale : | Comment utiliser son temps et s'occuper de son enfant : analyse de l'association entre pratiques d'allaitement et temps consacré aux interactions avec le nourrisson [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Aliment au lait maternel ; Bénéfices de l'allaitement ; Démographie ; Développement de l'enfant ; Facteur socioéconomique ; Lien mère enfant (attachement) ; Ocytocine ; Pratique de l'allaitement ; Santé ; Sevrage (allaitement) |
Résumé : |
Background: Breastfeeding supports child development through complex mechanisms that are not well understood. Numerous studies have compared how well breastfeeding and nonbreastfeeding mothers interact with their child, but few examine how much interaction occurs.
Subjects and Methods: Our study of weekly time use among 156 mothers of infants aged 39 months investigated whether lactating mothers spend more time providing emotional support or cognitive stimulation of their infants than nonbreastfeeding mothers, and whether the amount of such interactive time is associated with breastfeeding intensity. Mothers were recruited via mother's and baby groups, infant health clinics, and childcare services, and used an electronic device to record their 24-hour time use for 7 days. Sociodemographic and feeding status data were collected by questionnaire. Statistical analysis using linear mixed modeling and residual maximum likelihood analysis compared maternal time use for those giving some breastfeeding and those not breastfeeding. Analysis was also conducted for more detailed feeding subgroups. Results: Breastfeeding and nonbreastfeeding mothers had broadly similar socioeconomic and demographic characteristics. Breastfeeding was found to be associated with more motherchild interaction time, a difference only partially explained by weekly maternal employment hours or other interactive care activities such as play or reading. Conclusion: This study presents data suggesting that lactating mothers spent significantly more hours weekly on milk feeding and on carrying, holding, or soothing their infant than nonlactating mothers; and on providing childcare. Understanding the mechanisms by which child mental health and development benefits from breastfeeding may have important implications for policies and intervention strategies, and could be usefully informed by suitably designed time use studies. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Introduction : lallaitement maternel favorise le développement de lenfant par le biais de mécanismes complexes qui ne sont pas totalement compris. De nombreuses études ont comparé la façon dont les mères allaitantes et non allaitantes interagissent avec leur enfant, mais peu dentre elles ont quantifié ces interactions.
Méthodes : notre étude portant sur 156 mères de nourrissons âgés de 3 à 9 mois a cherché à déterminer si les mères allaitantes passaient plus de temps à apporter un soutien dordre émotionnel ou une stimulation cognitive à leur nourrisson par rapport aux mères non allaitantes, et si le temps dinteraction était associé à lintensité de lallaitement. Les mères ont été recrutées dans des groupes de mères et de bébés, des cliniques de santé infantile et des services de garde denfants, et ont utilisé un appareil électronique afin denregistrer le temps consacré à leur nourrisson sur une période de 24 h, et ce, pendant 7 jours. Les caractéristiques sociodémographiques et les données relatives à la méthode dalimentation ont été recueillies au moyen dun questionnaire. Lanalyse statistique utilisant la modélisation linéaire mixte et une estimation par maximum de vraisemblance restreint (restricted maximum likelihood [REML]) a permis de comparer le temps consacré par les mères au nourrisson entre celles qui « allaitent un peu » et celles qui « nallaitent pas ». Une analyse a également été menée afin didentifier des sous-groupes dalimentation plus précis. Résultats : les mères allaitantes et les mères non allaitantes présentent des caractéristiques socioéconomiques et démographiques similaires dans lensemble. Lallaitement maternel était associé à davantage de temps dinteraction mère-enfant, différence qui ne sexplique que partiellement par les heures de travail hebdomadaires de la mère ou par dautres activités interactives comme le jeu ou la lecture. Conclusions : cette étude présente des données suggérant que les mères allaitantes consacraient beaucoup plus dheures par semaine à lalimentation au lait et à porter, tenir ou à apaiser leur nourrisson que les mères non allaitantes, mais aussi sur les soins apportés au nourrisson. Comprendre les mécanismes par lesquels la santé mentale et le développement de lenfant bénéficient de lallaitement maternel peut avoir des répercussions importantes sur les politiques et les stratégies dintervention, et davantage détudes bien construites sur le temps consacré au nourrisson pourraient savérer pertinentes. [traduction] |