Titre : | Maternal Buprenorphine Maintenance and Lactation (2016) |
Auteurs : | Lauren M. Jansson, Auteur ; Nancy Spencer, Auteur ; Krystle McConnell, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Journal of Human Lactation (Vol. 32 n° 4, Novembre 2016) |
Article en page(s) : | pp. 675681 |
Note générale : | Traitement de maintien à la buprénorphine et allaitement maternel [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Composition du lait ; Composition du sang ; Drogue ; Médicament ; Opioïde ; plasma ; Sang ; SSNN Syndrome Sevrage Néonatal ; Thérapeutique médicamenteuse ; Toxicomanie |
Mots-clés: | buprénorphine ; norbuprénorphine ; glucuronide ; chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse |
Résumé : |
Background:
In addition to the well-known benefits of human milk and breastfeeding for the mother and infant, breastfeeding may mitigate neonatal abstinence syndrome severity in prenatally opioid-exposed infants. However, lack of conclusive data regarding the extent of the presence of buprenorphine and active metabolites in human milk makes the recommendation of breastfeeding for buprenorphine-maintained women difficult for many providers. Objective: This study seeks to determine the concentrations of buprenorphine and its active metabolites (norbuprenorphine, buprenorphine-glucuronide, and norbuprenorphine-glucuronide) in human milk, maternal plasma, and infant plasma of buprenorphine-maintained women and their infants. Methods: Up to 10 buprenorphine-maintained women provided paired breast milk and plasma samples at 2, 3, 4, 14, and 30 days postdelivery, and 9 infants provided plasma samples on day 14 of life. All samples were analyzed via liquid chromatography tandem mass spectrometry to determine concentrations of buprenorphine, norbuprenorphine, buprenorphine-glucuronide, and norbuprenorphine-glucuronide by a fully validated method. Results: Concentrations of buprenorphine and metabolites are low in human milk and maternal plasma. Breastfed infant plasma concentrations of buprenorphine were low or undetectable and metabolite concentrations undetectable at 14 days of infant age. There were significant correlations between maternal buprenorphine dose and maternal plasma and human milk buprenorphine concentrations. Conclusion: These data find low concentrations of buprenorphine and metabolites in human milk and lend support to the recommendation for lactation among stable buprenorphine-maintained women. However, the correlation between maternal dose and maternal plasma and human milk buprenorphine concentrations bears further study. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Introduction : en plus des avantages bien connus du lait maternel et de lallaitement maternel pour la mère et le nourrisson, lallaitement maternel peut atténuer la sévérité du syndrome de sevrage néonatal chez le nourrisson exposé aux opioïdes pendant la période prénatale. Cependant, le manque de données concluantes sur létendue de la présence de buprénorphine et de métabolites actifs dans le lait maternel rend la tâche difficile aux nombreux professionnels de santé quant à leurs recommandations en matière dallaitement pour les femmes sous traitement de maintien.
Objectif de létude : déterminer les concentrations de buprénorphine et de ses métabolites actifs (norbuprénorphine, glucuronide de la buprénorphine et glucuronide de la norbuprénorphine) dans le lait et le plasma maternels, et dans le plasma du nourrisson, chez les femmes sous traitement de maintien à la buprénorphine et leur nourrisson. Méthodes : jusquà dix femmes sous traitement de maintien ont fourni des échantillons de lait maternel et de plasma appariés à deux, trois, quatre, 14 et 30 jours après laccouchement, et des échantillons de plasma ont été prélevés chez neuf nourrissons au 14e jour de vie. Tous les échantillons ont été analysés par chromatographie liquide par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse afin de déterminer les concentrations de buprénorphine, de norbuprénorphine, de glucuronide de la buprénorphine et de glucuronide de la norbuprénorphine, par une méthode entièrement validée. Résultats : les concentrations de buprénorphine et de métabolites sont faibles dans le lait et le plasma maternels. Les concentrations plasmatiques de buprénorphine chez le nourrisson allaité étaient basses ou indétectables, et les concentrations en métabolites étaient indétectables à 14 jours. Il existait des corrélations significatives entre dose maternelle de buprénorphine et concentrations de buprénorphine dans le plasma et le lait maternels. Conclusions : ces données révèlent de faibles concentrations de buprénorphine et de métabolites dans le lait maternel, et appuient la recommandation relative à l'allaitement maternel chez les femmes stables sous traitement de maintien à la buprénorphine. Cependant, la corrélation entre dose maternelle et concentrations de buprénorphine dans le plasma et le lait maternels mérite dêtre étudiée plus avant. [traduction] |
Traduit sous le titre : |