Titre : | New Insight into Onset of Lactation: Mediating the Negative Effect of Multiple Perinatal Biopsychosocial Stress on Breastfeeding Duration (2013) |
Auteurs : | Peng Zhu, Auteur ; Jiahu Hao, Auteur ; Xiaomin Jiang, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 8, n°2, Avril 2013) |
Article en page(s) : | pp. 151158 |
Note générale : | Nouvelles perspectives sur le retard de montée de lait : médiation de l'effet négatif du stress biopsychosocial périnatal sur la durée de l'allaitement [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Arrêt précoce ; Césarienne ; Durée de l'allaitement ; Indice Masse Corporelle ; Lactogénèse ; Période prénatale ; Poids corporel ; Poids de la mère ; Post-partum ; Stress ; Suivi postanal |
Résumé : |
Background: Many perinatal stressors, including high prepregnancy body mass index, preterm birth, and cesarean section, increase the risk for short breastfeeding duration. Few studies, however, have investigated the mechanism in the relationship between perinatal determinants and breastfeeding duration. This study aimed to test the hypothesis that delayed onset of lactation (OL) could mediate the negative effect of perinatal biopsychosocial stress on breastfeeding duration and to evaluate the impact of new perinatal factors with potentially hazardous effects.
Subjects and Methods: Maternal demographic characteristics, health status, and psychological stress during pregnancy were assessed by structured questionnaires and medical records. The information of lactation was collected in the hospital within 13 days after delivery. Data on breastfeeding behaviors were obtained through the telephone interview at 2 months after delivery. Results: The risk of delayed OL increased in women who had experienced severe life event stress in the first trimester of pregnancy (adjusted risk ratio [RR] 2.59, 95% confidence interval [CI] 1.52, 4.40), had undergone cesarean section (adjusted RR 2.11, 95% CI 1.46, 3.05), whose gestational body mass index gain were not less than 7.62 (adjusted RR 1.90, 95% CI 1.27, 2.86), and whose breastfeeding frequency was less than three times in the first day after childbirth (adjusted RR 2.14, 95% CI 1.57, 2.91). The final model of structural equation modeling indicated that women with cesarean section, preterm birth, greater gestational body mass index gain, higher scores of stressful life events in the first trimester, and less breastfeeding frequency in the first day after delivery were more likely to experience delayed OL, which could result in an earlier breastfeeding termination. Conclusions: Delayed OL, as a negative biological event resulted from the perinatal biopsychosocial stress, is a key mediator linking perinatal factors to breastfeeding duration. More attention should to be paid to underweight before pregnancy and severe life events during pregnancy, which are regarded as novel and remarkable risk factors of delayed OL and short breastfeeding duration. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Introduction : de nombreux facteurs de stress périnatals, y compris un indice de masse corporelle (IMC) pré-grossesse élevé, une naissance prématurée et un accouchement par césarienne augmentent le risque dallaitement de courte durée. Peu détudes ont étudié le mécanisme impliquée dans la relation entre déterminants périnatals et durée de lallaitement. Cette étude visait à tester lhypothèse selon laquelle le retard de montée de lait (RML) pourrait médier leffet négatif du stress biopsychosocial périnatal sur la durée de lallaitement et à évaluer limpact de nouveaux facteurs périnatals, potentiellement dangereux.
Méthodes : les caractéristiques démographiques de la mère, létat de santé et le stress psychologique pendant la grossesse ont été évalués au moyen de questionnaires structurés et à partir des dossiers médicaux. Les informations relatives à la lactation ont été recueillies à lhôpital dans les un à trois jours suivant laccouchement. Les données sur les comportements dallaitement ont été obtenues par le biais dun entretien téléphonique à deux mois post-partum. Résultats : le risque de RML a augmenté chez les femmes ayant vécu un stress important lié à un événement de la vie au cours du premier trimestre de la grossesse (rapport de risque [RR] ajusté 2,59, intervalle de confiance [IC] à 95 % 1,52, 4,40), ayant accouché par césarienne (RR ajusté 2,11, IC à 95 % 1,46, 3,05), dont laugmentation de lIMC gestationnel nétait pas inférieur à 7,62 (RR ajusté 1,90, IC à 95 % 1,27, 2,86) et dont la fréquence dallaitement était inférieure à trois tétées au premier jour suivant laccouchement (RR ajusté 2,14, IC à 95 % 1,57, 2,91). Le modèle final de modélisation par équations structurelles a indiqué que les femmes ayant accouché par césarienne, dun prématuré, dont laugmentation de lIMC gestationnel était plus importante, présentant des scores plus élevés de stress lié à des événements de la vie au cours du premier trimestre de le grossesse et dont la fréquence dallaitement était plus faible au premier jour après laccouchement étaient plus susceptibles de connaitre un RML, entraînant une interruption potentielle prématurée de lallaitement. Conclusions : le RML, en tant quévénement biologique négatif dû au stress biopsychosocial périnatal, constitue un médiateur clé reliant les facteurs périnatals à la durée de lallaitement. Il convient daccorder plus dattention à linsuffisance pondérale pré-grossesse et aux événements graves de la vie pendant la grossesse, considérés comme des facteurs de risque nouveaux et remarquables du RML et dallaitement écourté. [traduction] |