Titre :
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Serotonergic Overstimulation in a Preterm Infant After Sertraline Intake via Breastmilk (2013)
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Auteurs :
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Matthias J. Müller, Auteur ;
Christoph Preuß, Auteur ;
Thomas Paul, Auteur
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Breastfeeding Medicine (Vol. 8, n°3., Juin 2013)
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Article en page(s) :
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pp. 327329
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Note générale :
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Hyperstimulation sérotoninergique chez le prématuré après transfert de sertraline par le biais du lait maternel [titre traduit]
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Langues:
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Anglais
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Catégories :
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Antidépresseur
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Placenta
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SSNN Syndrome Sevrage Néonatal
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Transmission par le biais du lait maternel
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Mots-clés:
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sertraline
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hyperstimulation sérotoninergique
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inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS)
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barrière hémato-encéphalique
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Résumé :
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The selective serotonin reuptake inhibitor (SSRI) sertraline is widely used as an antidepressant agent during pregnancy and lactation because of its low placental transfer and low level of excretion into breastmilk. Symptoms such as neonatal abstinence syndrome and serotonergic overstimulation have been reported after in utero exposure to SSRIs. These symptoms are self-limiting and usually peak within the first 48 hours after birth. In our case, a preterm infant was exposed to sertraline and its main metabolite desmethylsertraline in utero and via breastmilk. Beyond the first 48 hours after birth, the infant developed increasing clinical signs of serotonergic overstimulation associated with substance intake via breastmilk, until breastfeeding was discontinued on postnatal Day 9. In spite of a low calculated daily substance intake via breastmilk, the serum substance levels of the preterm infant were within the therapeutic range of adults. The serotonergic overstimulation may be explained by the limited metabolic capacity of the infant and the immaturity of the bloodbrain barrier. [résumé de l'auteur]
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Note de contenu :
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La sertraline, inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS), est largement utilisée comme antidépresseur pendant la grossesse et lallaitement en raison de son faible transfert placentaire et de son faible niveau dexcrétion dans le lait maternel. Des symptômes, tels que le syndrome de sevrage néonatal et lhyperstimulation sérotoninergique, ont été rapportés après une exposition in utero aux ISRS. Ces symptômes sont spontanément résolutifs et culminent généralement dans les 48 premières heures après la naissance. Dans notre cas, un prématuré a été exposé à la sertraline et à son principal métabolite, la N-desméthylsertraline, in utero et par le biais du lait maternel. Au-delà des 48 premières heures après la naissance, le nouveau-né a développé des signes cliniques croissants dhyperstimulation sérotoninergique, associée à la consommation de substances par le biais du lait maternel, jusquà ce que lallaitement maternel soit interrompu au 9ème jour après la naissance. Malgré un faible apport quotidien par lintermédiaire du lait maternel calculé, les concentrations sériques du prématuré se situaient dans la plage thérapeutique des adultes. Lhyperstimulation sérotoninergique peut sexpliquer par la capacité métabolique limitée du nourrisson et par limmaturité de la barrière hémato-encéphalique. [traduction]
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