| Titre : | The Wisdom of Pain (2014) |
| Auteurs : | Ruth A. Lawrence, Auteur |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 9, n°2, Mars 2014) |
| Article en page(s) : | pp. 51–52 |
| Note générale : | La sagesse liée à la douleur [titre traduit] |
| Langues: | Anglais |
| Catégories : | Douleur ; Etude de cas ou de cohorte ; Hypogalactie ; IHAB Initiative Hôpital Ami des Bébés ; Lésion du mamelon ; Maintien de l'allaitement ; Mamelon ; Prise en charge de la douleur ; Sein |
| Résumé : |
Nipple pain is not new and was eloquently reported in 1952 by Niles Newton.3 Nipple pain has been reported increasingly in this decade by mothers as intense and persistent pain lasting weeks, not days. Pain is second only to perceived low milk supply as a reason for discontinuing breastfeeding, according to Buck et al.1 Pain is also associated with depression, stress disturbances, and even mastitis, according to these authors. As common as pain has been, there has been little scientific study of the issue. Buck et al.1 reported pain that occurred in the first 8 weeks of breastfeeding in a cohort of 360 primiparous women recruited at 36 weeks of gestation between November 2009 and June 2011 (20 months) who intended to breastfeed at least 8 weeks. They were followed up postpartum by telephone, home visits, and questionnaire. The cohort was well educated with 77% with tertiary degrees or higher, which somewhat limits the study's generalizability. Seventy-nine percent had breast pain in the hospital; others developed pain after discharge, and the pain slowly mitigated over weeks. Twenty percent of the group still had pain at 8 weeks. Fifty-eight percent were diagnosed with cracked or damaged nipples. The mothers had stopped breastfeeding before 8 weeks even though they had prenatal instruction, were committed to breastfeeding, and had delivered in a Baby-Friendly Hospital! Fifty percent did not have enough milk and a myriad of other reasons. Vasospasm was diagnosed only in a small group of women. The problems of breast pain were similar to those described by Niles Newton3 in 1952, in spite of major changes in hospital care and maternal preparation. The authors concluded that “the most effective means of helping mothers to establish comfortable breastfeeding and to continue breastfeeding as long as they wish has yet to be established.” [extrait de l'article]
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| Note de contenu : |
La douleur au niveau du mamelon n’est pas nouvelle et a été rapportée avec éloquence en 1952 par Niles Newton. Elle a été de plus en plus rapportée au cours de cette décennie par les mères comme une douleur intense et persistante, durant des semaines, et non des jours. La douleur vient en deuxième position (après l’hypogalactie perçue) dans l’arrêt de l’allaitement, selon Buck et al. La douleur est également associée à la dépression, aux stress et même à la mastite, selon ces mêmes auteurs. Aussi fréquente que la douleur ait pu être, peu d’études scientifiques ont été menées sur la question. Buck et al. ont signalé des douleurs survenues au cours des huit premières semaines d’allaitement au sein d’une cohorte de 360 femmes primipares recrutées à 36 semaines de gestation, entre novembre 2009 et juin 2011 (20 mois), ayant l’intention d’allaiter au moins huit semaines. Elles ont été suivies au post-partum par téléphone, par des visites à domicile et par un questionnaire. La cohorte était bien éduquée : 77 % possédaient des diplômes de l’enseignement supérieur ou plus, ce qui limite quelque peu la généralisabilité de l’étude. Soixante-dix-neuf pour cent rapportaient des douleurs mammaires à l’hôpital, tandis que d’autres ont développé des douleurs après la sortie de l’hôpital, qui se sont lentement atténuées au fil des semaines. Vingt pour cent du groupe ressentait encore cette douleur à huit semaines. Cinquante-huit pour cent ont été diagnostiquées avec des mamelons fissurés ou lésés. Les mères ayant cessé d’allaiter avant huit semaines, même si elles avaient reçu des instructions prénatales, s’étaient engagées à allaiter et avaient accouché dans un hôpital IHAB ! Cinquante pour cent ne produisait pas suffisamment de lait et encore bien d’autres raisons ont justifié ce choix. Le vasospasme n’a été diagnostiqué que chez un petit groupe de femmes. Les problèmes liés aux douleurs mammaires étaient similaires à ceux décrits par Niles Newton en 1952, malgré des changements majeurs en termes de soins hospitaliers et de préparation de la mère. Les auteurs ont conclu que « le moyen le plus efficace d’aider les mères à établir un allaitement confortable et à le maintenir aussi longtemps qu’elles le souhaitent n’a pas encore été établi ». [traduction]
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