Titre :
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Being a Black Breastfeeding Researcher in a White Research World: Speaking With One Voice (2021)
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Auteurs :
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Stephanie DeVane-Johnson, Auteur ;
Alexis Woods Barr, Auteur ;
Ronald Williams, II, Auteur
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Journal of Human Lactation (Vol. 37, n°3, Aout 2021)
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Note générale :
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Etre chercheur noir en allaitement maternel dans un milieu de recherche blanc : une seule et même voix [titre traduit]
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Langues:
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Anglais
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Catégories :
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Disparité raciale
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Ethnie
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Ethnologie
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Méthodologie de recherche
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Race
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Racisme
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Résumé :
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The lactation field is laden with cultural narratives that depict the Black community, particularly Black women, in a negative light. For example, Black women dont breastfeed, Black women dont have family support to breastfeed, and Black women are welfare queens and lazy. These negative and demeaning views of Black women are not only directed toward the lay community, but they are also pervasive in academic institutions. Recently, there has been a lot of discussion in the breastfeeding research world about best practices for achieving diversity, equity, and inclusion. These recommendations consider not only the research team, but also the research environment, which includes the following: (1) favoring a diverse research team composition; (2) proactively addressing systemic barriers in the recruitment process; (3) providing equitable access to training and development opportunities to research team members; and (4) fully supporting and integrating all research team members to contribute to the work of the team. As Black breastfeeding researchers and mentors, we agree with these best practices; however, we continue to face many hurdles, which often make the research world an abusive and hostile environment. Our generation of Black researchers face a different form of racism and discrimination than those who came before us, which was more overt and easier to point out. Today, certain comments and actions can be more difficult to confront due to their subtle nature. In many predominantly white institutions, Black faculty, postdoctoral researchers, and students experience a gambit of microaggressions, lack of recognition, inequitable support, and, in some instances, the outright blatant dismissal of our research ideas from our colleagues (both senior and peer), advisors, and mentors. Their dismissive comments and responses alienate and invalidate our lived experiences as Black researchers, and exacerbate our unique challenges and inadequate support structures. [extrait de l'article]
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Note de contenu :
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Le domaine de la lactation est rempli de récits culturels qui dépeignent la communauté noire, en particulier les femmes noires, sous un mauvais jour. Par exemple, « les femmes noires nallaitent pas », « les femmes noires ne sont pas soutenues par leur famille pour allaiter » et « les femmes noires sont des welfare queens (ne vivant que des aides sociales) et des paresseuses ». Ces opinions négatives et dégradantes ne sont pas seulement dirigées vers les non experts, mais elles sont également omniprésentes dans les établissements universitaires. Récemment, beaucoup de discussions ont été constatées dans le monde de la recherche sur lallaitement maternel concernant les meilleures pratiques pour atteindre diversité, équité et inclusion. Ces recommandations tiennent compte non seulement de léquipe de recherche, mais aussi de lenvironnement de recherche, qui comprend les éléments suivants : (1) privilégier une équipe de recherche diversifiée, (2) sattaquer de manière proactive aux obstacles systémiques dans le processus de recrutement, 3) offrir un accès équitable aux possibilités de formation et de perfectionnement aux membres de léquipe de recherche et (4) soutenir et intégrer pleinement tous les membres de léquipe de recherche afin de contribuer au travail déquipe. En tant que chercheurs et mentors noirs en allaitement, nous approuvons ces pratiques exemplaires. Cependant, nous restons confrontés à de nombreux obstacles, qui font souvent du monde de la recherche un environnement abusif et hostile. Notre génération de chercheurs noirs fait face à des formes de racisme et de discrimination différentes de nos prédécesseurs, plus manifestes et plus faciles à souligner à lépoque. Aujourdhui, certains commentaires et certaines actions peuvent être plus difficiles à affronter en raison de leur subtilité. Dans de nombreux établissements à prédominance blanche, les professeurs, chercheurs postdoctoraux et étudiants noirs sont exposés à des microagressions, un manque de reconnaissance, un soutien inéquitable et, dans certains cas, à un rejet flagrant de nos idées de recherche de la part de nos collègues (seniors et pairs), de nos conseillers et de nos mentors. Leurs commentaires et réponses dédaigneux aliènent et invalident nos expériences en tant que chercheurs noirs, et exacerbent les défis uniques et les structures de soutien inadéquates auxquels nous sommes exposés. [traduction]
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