Titre :
|
Even When Feeding Breastmilk There Are No Free Lunches (2015)
|
Auteurs :
|
Eidelman, Arthur I., Auteur
|
Type de document :
|
Article : texte imprimé
|
Dans :
|
Breastfeeding Medicine (Vol. 10, n°2, Mars 2015)
|
Article en page(s) :
|
pp. 7576
|
Note générale :
|
Même avec une alimentation au lait maternel, les repas gratuits, ça n'existe pas [titre traduit]
|
Langues:
|
Anglais
|
Catégories :
|
CMV Cytomégalovirus
;
Entérocolite
;
Enterocolite nécrosante
;
Lait maternel cru
;
Morbidité
;
Mortalité
;
Mortalité infantile
;
Séropositivité
;
Transmission par le biais du lait maternel
;
Virus
|
Mots-clés:
|
réactivation du virus
|
Résumé :
|
The recommendation that mothers' own milk, appropriately fortified, should be the primary enteral diet for all very low-birth-weight infants (i.e., birth weight less than 1.5 kg) has been universally accepted as the standard of care.1 But as the old adage proclaims, there are no free lunches. The feeding of mothers' fresh breastmilk has undoubtedly led to a decrease in necrotizing enterocolitis (NEC), but at the possible trade-off of an increased incidence of acquired cytomegalovirus (CMV) infection. Older reports had discounted the clinical significance of these infections, as to both short-term morbidity/mortality and long-term neurodevelopmental outcome. However, recent publications have presented data that this may be a much more serious clinical problem than previously realized. Although over 80% of mothers can be documented to be seropositive for CMV prior to pregnancy, minimizing the risk of an intrautero-acquired CMV infection, an equal percentage of seropositive mothers will have reactivation of the virus postnatally and will excrete live CMV in their milk within a few weeks after delivery. Thus, feeding such raw fresh milk has the potential for causing an acquired CMV infection in the neonate. [extrait de l'article]
|
Note de contenu :
|
La recommandation selon laquelle le lait maternel, enrichi de façon appropriée, devrait être le principal régime alimentaire par voie entérale pour le nouveau-né de très faible poids naissance (c.-à-d. inférieur à 1,5 kg) a été universellement acceptée comme norme de soins. Mais comme le proclame ladage, « there are no free lunches » (« un repas gratuit, ça n'existe pas », ce qui correspond à l'expression française « on n'a rien sans rien »). Lalimentation au lait maternel frais a, sans aucun doute, mené à une diminution des taux dentérocolite nécrosante (ECN), mais également à la contrepartie possible dune plus grande incidence de l'infection à cytomégalovirus (CMV). Des rapports plus anciens avaient écarté la signification clinique de ces infections, aussi bien en termes de morbidité/mortalité à court terme que des résultats neurodéveloppementaux à long terme. Cependant, des publications récentes ont présenté des données appuyant le fait quil pourrait sagir dune problématique clinique beaucoup plus préoccupante que ce qui avait été considéré précédemment. Plus de 80 % des mères sont identifiées séropositives au CMV avant la grossesse, réduisant le risque dinfection à CMV acquise in utero, mais un pourcentage égal de mères séropositives connaitra une réactivation du virus après la naissance et excréteront le CMV vivant par le biais de leur lait dans les quelques semaines suivant laccouchement. Ainsi, alimenter son nourrisson avec un tel lait, frais et cru, pourrait causer une infection à CMV chez le nouveau-né. [traduction]
|