Titre : | High Rates of Exclusive Breastfeeding in Both Arms of a Peer Counseling Study Promoting EBF Among HIV-Infected Kenyan Women (2016) |
Auteurs : | Rose Bosire, Auteur ; Bourke Betz, Auteur ; Adam Aluisio, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 11, n°2, Mars 2016) |
Article en page(s) : | pp. 5663 |
Note générale : | Taux élevés d'allaitement maternel exclusif au sein des deux bras d'une étude de conseil par les pairs promulguant l'AME chez les femmes kényanes infectées par le VIH [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Afrique ; Allaitement exclusif ; Kenya ; Période postnatale ; Post-partum ; Prévalence ; VIH |
Résumé : |
Background: Exclusive breastfeeding (EBF) is recommended for 6 months after delivery as the optimal infant feeding method and is especially important for prevention of mother-to-child HIV transmission (PMTCT). However, EBF promotion efforts among HIV-infected mothers in sub-Saharan Africa have achieved mixed success and require context-specific interventions.
Methods: HIV-positive, pregnant women from six clinics in Nairobi were enrolled into a clinic-level, beforeafter counseling intervention study. All women received standard perinatal and HIV care. Women in the intervention arm were offered three counseling sessions that promoted EBF, described its benefits, and explained breastfeeding techniques. Motherinfant pairs were followed until 14 weeks postpartum, with infant HIV testing at 6 weeks. EBF prevalence at 14 weeks postpartum was compared between study arms using log-binomial regression. Proportions of 6-week HIV-free survival and 14-week infant survival were assessed using Cox regression. Risk estimates were adjusted for clinic, relationship status, and antiretroviral therapy. Results: Between 2009 and 2013, 833 women were enrolled of whom 94% planned to practice EBF for 6 months and 95% were taking therapeutic or prophylactic antiretrovirals. Median age was 27 years; median CD4 count was 403 cells/μL. EBF prevalence at 14 weeks postpartum was 86% in the control and 81% in the intervention group (p = 0.19). No differences were observed between groups for 6-week HIV-free survival and 14-week infant survival. Conclusion: Women who received breastfeeding counseling were not more likely to breastfeed exclusively, in part due to high overall EBF prevalence in this study population. The high EBF prevalence is an important finding, given recent efforts to promote EBF in Kenya. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Introduction : lallaitement maternel exclusif (AME) est recommandé pendant les six mois suivant laccouchement comme la méthode optimale dalimentation du nourrisson, et est particulièrement important dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à lenfant. Toutefois, les efforts de promotion de lAME auprès des mères infectées par le VIH en Afrique subsaharienne ont connu un succès mitigé, doù limportance dinterventions spécifiques au contexte.
Méthodes : des femmes enceintes séropositives de six cliniques de Nairobi ont été inscrites à une étude dintervention de conseils en clinique. Toutes les femmes ont reçu des soins périnatals standards et des soins dans le cadre du VIH. Les femmes du groupe dintervention ont assisté à trois séances de conseils faisant la promotion de lAME, décrivant ses avantages et expliquant les techniques dallaitement. Les dyades mère-enfant ont été suivies jusquà 14 semaines post-partum, et le dépistage du VIH chez le nourrisson a été effectué à six semaines. La prévalence de lAME à 14 semaines post-partum a été comparée entre les bras de létude à laide dune régression logistique binomiale. Des pourcentages de survie sans VIH à six semaines et de survie infantile à 14 semaines ont été évalués grâce à la régression de Cox. Les estimations des risques ont été ajustées pour tenir compte de la clinique, de létat matrimonial et de la thérapie antirétrovirale. Résultats : entre 2009 et 2013, 833 femmes ont été inscrites, dont 94 % prévoyaient de pratiquer lAME pendant six mois, et 95 % étaient sous traitement antirétroviral ou traitement prophylactique. Lâge médian était de 27 ans, le taux médian de CD4 était de 403 cellules/μL. La prédominance de lAME à 14 semaines post-partum était de 86 % dans le groupe contrôle et de 81 % dans le groupe dintervention (p = 0,19). Aucune différence na été observée entre les groupes en termes de survie sans VIH à six semaines et de survie infantile à 14 semaines. Conclusions : les femmes ayant reçu des conseils sur lallaitement nétaient pas plus susceptibles dallaiter exclusivement, en partie en raison de la prévalence globale élevée de lAME dans cette population à létude. La forte prévalence de lAME est une constatation importante, compte tenu des efforts récents pour sa promotion au Kenya. [traduction] |