Titre : | Impact of Neonatal Intensive Care Unit Admission on Bacterial Colonization of Donated Human Milk (2018) |
Auteurs : | Amir Elmekkawi, Auteur ; Deborah L. O'Connor, Auteur ; Debbie Stone, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Journal of Human Lactation (Vol. 34, n°2, Mai 2018) |
Article en page(s) : | pp. 350354 |
Note générale : | Impact de l'admission au sein d'une unité de soins intensifs néonatals sur la colonisation bactérienne du lait de donneuse [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Bactérie ; Don de lait ; Lactarium ; Microbiote ; Ontario ; Peau ; Soin intensif néonatal |
Mots-clés: | commensaux ; flore commensale |
Résumé : |
Background:
Unpasteurized human donor milk typically contains a variety of bacteria. The impact of neonatal intensive care unit (NICU) admission of the donors infant and duration of lactation on bacterial contamination of human milk is unknown. Research aim: This study aimed (a) to describe the frequency/concentration of skin commensal bacteria and pathogens in unpasteurized human donor milk and (b) to assess the impact of NICU admission and (c) the duration of milk expression on bacterial colonization of donated milk. Methods: The authors conducted a retrospective cohort study of human milk donated to the Rogers Hixon Ontario Human Milk Bank from January 2013 to June 2014. Milk samples from each donor were cultured every 2 weeks. Results: The study included 198 donor mothers, of whom 63 had infants admitted to the NICU. Of 1,289 cultures obtained, 1,031 (80%) had detectable bacterial growth and 363 (28%) yielded bacterial growth in excess of 107 cfu/L, a local threshold for allowable bacteria prior to pasteurization. The mean (standard deviation) donation period per donor was 13.0 (7.5) weeks. Milk from mothers with NICU exposure had significantly higher concentrations of commensals, but not pathogens, at every time period compared with other mothers. For every 1-month increase in donation from all donors, the odds ratio of presence of any commensal in milk increased by 1.13 (95% confidence interval [1.03, 1.23]) and any pathogen by 1.31 (95% confidence interval [1.20, 1.43]). Conclusion: Commensal bacteria were more abundant in donor milk expressed from mothers exposed to neonatal intensive care. Bacterial contamination increased over the milk donation period. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Introduction : le lait de donneuse non pasteurisé contient généralement de nombreuses bactéries. Limpact de ladmission du nourrisson de la donneuse en unité de soins intensifs néonatals (USIN) et de la durée de la lactation sur la contamination bactérienne du lait maternel sont inconnus.
Objectif de létude : (a) décrire la fréquence et la concentration des bactéries et des agents pathogènes de la flore commensale dans le lait de donneuse non pasteurisé, (b) évaluer limpact de ladmission au sein de lUSIN et (c) évaluer limpact de la durée de lexpression du lait sur la colonisation bactérienne du lait de donneuse. Méthodes : les auteurs ont mené une étude de cohorte rétrospective sur le lait maternel donné au lactarium Rogers Hixon Ontario Human Milk Bank, de janvier 2013 à juin 2014. Une culture du lait a été réalisée sur des échantillons de lait provenant de chaque donneuse, et ce, toutes les deux semaines. Résultats : létude incluait 198 mères donneuses, dont les nourrissons de 63 dentre elles avaient été admis au sein de lUSIN. Sur 1 289 cultures obtenues, 1 031 (80 %) présentaient une croissance bactérienne détectable et 363 (28 %) ont présenté une croissance bactérienne supérieure à 107 ufc/l, soit un seuil local en termes de bactéries admissibles avant la pasteurisation. La période moyenne (écart-type) de don par donneur était de 13,0 (7,5) semaines. Le lait provenant de mères sétant rendues dans une USIN présentaient des concentrations significativement plus élevées de commensaux, mais pas dagents pathogènes, à chaque point dans le temps, par rapport aux autres mères. Pour chaque augmentation dun mois des dons de toutes les donneuses, le odds ratio relatif à la présence de quelque commensal dans le lait augmentait de 1,13 (intervalle de confiance à 95 % [1,03, 1,23]) et de quelque agent pathogène de 1,31 (intervalle de confiance à 95 % [1,20, 1,43]). Conclusions : les bactéries commensales étaient plus abondantes dans le lait de donneuse exprimé par des mères sétant rendues en USIN. La contamination bactérienne a augmenté au cours de la période de don de lait. [traduction] |