Titre :
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Clinical Studies of Lactoferrin in Neonates and Infants: An Update (2019)
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Auteurs :
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Paolo Manzoni, Auteur
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Breastfeeding Medicine (Vol. 14, n°S1, Avril 2019)
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Article en page(s) :
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pp. S-25S-27
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Note générale :
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Etudes cliniques portant sur la lactoferrine chez les nouveau-nés et les nourrissons : une mise à jour [titre traduit]
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Langues:
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Anglais
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Catégories :
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Colostrum
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Composition du lait
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Composition du lait maternel
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Dysplasie broncho-pulmonaire (DBP)
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Entérocolite
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Enterocolite nécrosante
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Flore intestinale
;
Intestin
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Lactoferrine
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Lait maternel mature
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Microbiome
;
Microbiote
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Nouveau-né à terme
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Prématurité (avant 37 semaines)
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Mots-clés:
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bifidobactéries
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lactobacilles
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rétinopathie du prématuré (ROP)
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piégeur du fer
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immunité innée
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immunité acquise
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entérocytes
;
villosités intestinales
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cryptes
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Résumé :
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Human milk contains many bioactive factors that support organ development, contribute to the maturation of the immune system, and provide protection against neonatal infection and diseases, such as bronchopulmonary disease, retinopathy of prematurity, and necrotizing enterocolitis (NEC).1 Lactoferrin is a glycoprotein found in human milk that is associated with a number of potentially important health benefits.2 Concentrations of lactoferrin are highest in colostrum and abruptly decrease in more mature milk; this decrease occurs in all mammals (Fig. 1). Bovine and human lactoferrin share strong (77%) sequence homology3 and the same antimicrobial peptide (n-lactoferricin). Lactoferrin demonstrates antimicrobial activity through several direct and indirect mechanisms, such as sequestering iron (a substrate for pathogens) and inhibiting the growth, adhesion, translocation, and virulence of pathogens.46 Lactoferrin has also been shown to stimulate cells involved in innate and acquired immunity.7 Data from preclinical studies suggest lactoferrin is a key modulator of intestinal epithelium development. Lactoferrin supplementation was shown to improve intestinal mucosal structure and increase villus height and crypt proliferation in mice and piglets.8,9 A study of the in vitro effects of human and bovine lactoferrin in enteric Caco 2 cells showed lactoferrin had a concentration-dependent trophic effect on enterocytes; higher concentrations resulted in faster enterocyte proliferation, whereas lower concentrations resulted in faster enterocyte differentiation.10 Lactoferrin may also play a role in establishing the neonatal gut microbiota. A study in 48 term and preterm infants found that the amount of fecal bifidobacteria and lactobacilli was significantly associated with fecal lactoferrin concentrations 3 days after delivery, suggesting lactoferrin may promote the growth of beneficial gut microbiota.11 [extrait de l'article]
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Note de contenu :
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Le lait maternel contient de nombreux composés bioactifs qui soutiennent le développement des organes, contribuent à la maturation du système immunitaire et protègent contre les infections néonatales et les maladies, telles que la dysplasie bronchopulmonaire (DBP), la rétinopathie du prématuré (ROP) et lentérocolite nécrosante (ENC). La lactoferrine est une glycoprotéine présente dans le lait maternel qui est associée à un certain nombre de bénéfices potentiellement importants pour la santé. Les concentrations de lactoferrine sont les plus élevées dans le colostrum et diminuent soudainement dans le lait mature : cette diminution est commune à tous les mammifères (figure 1). La lactoferrine bovine et humaine partagent une séquence homologue forte (77 %) et le même peptide antimicrobien (lactoferricine). La lactoferrine démontre une activité antimicrobienne par plusieurs mécanismes directs et indirects, en tant que piégeur du fer (substrat pour des agents pathogènes) mais aussi en tant quinhibiteur de la croissance, de ladhérence, de la translocation et de la virulence des agents pathogènes. Il a également été démontré que la lactoferrine stimule les cellules impliquées dans limmunité innée et acquise. Les données des études précliniques suggèrent que la lactoferrine est un élément régulateur principal du développement de lépithélium intestinal. Il a été prouvé que la supplémentation en lactoferrine améliorait la structure de la muqueuse intestinale et augmentait la longueur des villosités intestinales et la prolifération cellulaire au sein des cryptes chez les souris et les porcelets. Une étude des effets in vitro de la lactoferrine humaine et bovine sur les cellules intestinales humaines Caco-2 a montré que la lactoferrine a eu un effet trophique concentration-dépendant sur les entérocytes : des concentrations plus élevées ont provoqué une prolifération plus rapide des entérocytes, tandis que des concentrations plus basses ont provoqué une différentiation cellulaire plus rapide des entérocytes. La lactoferrine peut également jouer un rôle dans le développement du microbiote intestinal néonatal. Une étude menée auprès de 48 nouveau-nés à terme et de prématurés a révélé que les concentrations de bifidobactéries et de lactobacilles fécales étaient significativement associées aux concentrations de lactoferrine fécale 3 jours après laccouchement, ce qui suggère que la lactoferrine pourrait favoriser la croissance dun microbiote intestinal bénéfique. [traduction]
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