Titre :
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Prioritizing High-Dose Long Exposure to Mothers' Own Milk During the Neonatal Intensive Care Unit Hospitalization (2019)
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Auteurs :
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Paula P Meier, Auteur
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Breastfeeding Medicine (Vol. 14, n°S1, Avril 2019)
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Article en page(s) :
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pp. S-20S-21
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Note générale :
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Prioriser l'exposition au lait maternel en grandes quantités et sur une longue durée pendant le séjour au sein de l'unité de soins intensifs néonatals [titre traduit]
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Langues:
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Anglais
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Catégories :
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Accessoire d'allaitement
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Allaitement long
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Coûts des soins de santé
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Dysplasie broncho-pulmonaire (DBP)
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Échelle d'évaluation du comportement
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Entérocolite
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Enterocolite nécrosante
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Nourrisson très faible poids à la naissance
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Prématurité (avant 37 semaines)
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Septicémie
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Soin intensif néonatal
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Tire-lait
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Mots-clés:
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rétinopathie du prématuré (ROP)
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échelle de Bayley
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Résumé :
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Feedings with mothers' own milk improve short- and long-term outcomes in very low birth weight infants, including dose-dependent reductions in the risk, incidence, and severity of necrotizing enterocolitis (NEC), late-onset sepsis, bronchopulmonary dysplasia (BPD), retinopathy of prematurity, neurodevelopmental problems at 20 months corrected age, and rehospitalization after neonatal intensive care unit (NICU) discharge.1 Despite these outcomes, the continued provision of mothers' own milk for premature infants remains a problem throughout the world. One of the primary barriers to high-dose long-exposure provision of mothers' own milk is the cost of providing evidence-based lactation care for breast pumpdependent mothers of very low birth weight infants.2 The LOVE MOM (Longitudinal Outcomes of Very Low Birthweight Infants Exposed to Mothers' Own Milk) prospective cohort study was designed to examine health outcomes and costs of mothers' own milk feedings received during NICU hospitalization. Of the 430 very low birth weight infants enrolled, 98% received mothers' own milk; no donor human milk was used. Data from the study suggest that exposure to any amount of formula during the first 14 days of life increased the risk of NEC 3.5 times. NEC was associated with a marginal increase in costs of $43,818, and each additional mL/(kg·d) of human milk received during the first 14 days was valued at an additional $565 in nonNEC-related hospital costs.3 Analyses for the incidence of sepsis and BPD showed similar protective effects and cost savings with mothers' own milk.4,5 Furthermore, there was a significant dose-dependent association between human milk intake in the NICU and cognitive scores at 20 months corrected age; each 10 mL/(kg·d) increase in human milk was associated with a 0.35 increase in Bayley-III cognitive index score.6 [extrait de l'article]
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Note de contenu :
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Lalimentation au lait maternel améliore les résultats à court et à long terme chez les nourrissons de très faible poids de naissance, y compris des réductions dose-dépendantes du risque, de lincidence et de la sévérité de lentérocolite nécrosante (ENC), de la septicémie tardive, de la dysplasie bronchopulmonaire (DBP), de la rétinopathie du prématuré (ROP), des troubles neurodéveloppementaux à 20 mois dâge corrigé et de la réhospitalisation après la sortie de lunité de soins intensifs néonatals (USIN). Malgré ces résultats, lalimentation continue au lait maternel des prématurés demeure une problématique mondiale. Lun des principaux obstacles à lalimentation au lait maternel en grandes quantités et sur une longue durée est le coût des soins en matière de lactation fondés sur des données probantes chez les mères de nourrissons de très faible poids de naissance et dépendantes du tire-lait. Létude de cohorte prospective LOVE MOM (Longitudinal Outcomes of Very Low Birthweight Infants Exposed to Mothers' Own Milk) a été conçue afin dexaminer les résultats liés à la santé et aux coûts relatifs à lalimentation au lait maternel au sein de lUSIN. Sur les 430 nourrissons de très faible poids de naissance inscrits, 98 % ont été nourris au lait maternel : aucun recours au lait de donneuse na été effectué. Les données de létude suggèrent que lexposition à quelque quantité de préparation commerciale pour nourrisson que ce soit, au cours des 14 premiers jours de vie, a multiplié le risque dENC par 3,5. LENC a été associée à une augmentation minime des coûts de 43 818 $, et chaque ml/(kg·j) supplémentaire de lait maternel reçu au cours des 14 premiers jours de vie représentait un montant supplémentaire de 565 $ en termes de coûts hospitaliers non liés à lENC. Les analyses de lincidence de la septicémie et de la DBP ont révélé des effets protecteurs et des économies de coûts similaires avec le lait maternel. De plus, il existait une association dose-dépendante significative entre alimentation au lait maternel à lUSIN et scores cognitifs à 20 mois dâge corrigé : chaque augmentation de 10 ml/(kg·j) de lait maternel était associée à une augmentation du score sur léchelle de Bayley (Bayley III) de 0,35. [traduction]
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