Titre : | Infant Exposure to Methylphenidate and Duloxetine During Lactation (2018) |
Auteurs : | Laurence Collin-Lévesque, Auteur ; Yosra El-Ghaddaf, Auteur ; Madeleine Genest, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 13 n°3, Avril 2018) |
Article en page(s) : | pp. 221225 |
Note générale : | Exposition du nourrisson au méthylphénidate et à la duloxétine pendant la lactation [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Composition du lait ; Composition du lait maternel ; Composition du sang ; Cordon ombilical ; Dépression et détresse psychologique ; Post-partum ; Transmission par le biais du lait maternel ; Trouble du déficit de l'attention (TDAH) |
Mots-clés: | duloxétine ; méthylphénidate |
Résumé : |
Background: Duloxetine and methylphenidate are commonly prescribed for the management of depression and attention-deficit/hyperactivity disorder (ADHD), respectively. However, little information is available concerning their safety during lactation. The purpose of this case series was to provide additional information to the medical literature concerning infant exposure to methylphenidate and duloxetine through breast milk.
Method: Bioanalytical method (liquid chromatography coupled to mass spectrometry) was developed and validated before its use to determine the concentrations of both medications in breast milk samples. Cases: Case 1: A 30-year-old woman with depression and ADHD took duloxetine 90 mg daily and methylphenidate 36 mg daily during pregnancy and breastfeeding. The newborn was found to have a congenital pulmonary airway malformation. The breastfeeding status was nonexclusive. At week 4 postpartum, the concentration found in the milk was 32.8 ng/mL of duloxetine and 7.9 ng/mL of methylphenidate (estimated relative infant dose [RID] of 0.3% and 0.2%, respectively). Case 2: A 41-year-old women with depression took duloxetine 60 mg daily during pregnancy and lactation. She gave birth to a healthy child. The breastfeeding status was nonexclusive. Cord to maternal plasma concentration ratio was 0.4. At day 6 postpartum, the concentration of duloxetine was 23.6 ng/mL in the foremilk and 14.3 ng/mL in the hindmilk (RID of 0.4% and 0.2%, respectively). At week 6 postpartum, the concentration was 25.2 ng/mL in the foremilk and 29.3 ng/mL in the hindmilk (RID of 0.4% and 0.4%, respectively). Conclusion: In accordance with previously published data, this case series suggests a minimal exposure to duloxetine and methylphenidate through breast milk. Thus, these drugs are likely compatible with lactation. However, large cohort studies are necessary to evaluate their long-term impact on the exposed infants. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Introduction : la duloxétine et le méthylphénidate sont couramment prescrits dans la prise en charge de la dépression et du trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), respectivement. Cependant, peu dinformations sont disponibles concernant leur innocuité pendant lallaitement. Le but de cette série de cas était denrichir la littérature spécialisée au sujet de lexposition du nourrisson au méthylphénidate et à la duloxétine par le biais du lait maternel.
Méthodes : la méthode bioanalytique (chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse) a été développée et validée avant son utilisation afin de déterminer les concentrations des deux médicaments dans les échantillons de lait maternel. Série de cas : Cas 1 : une femme de 30 ans dépressive et atteinte de TDAH a pris de la duloxétine à raison de 90 mg par jour, ainsi que 36 mg de méthylphénidate par jour pendant la grossesse et lallaitement. Le nouveau-né a développé une maladie adénomatoïde kystique du poumon (MAKP). Lallaitement nétait pas exclusif. À la semaine 4 post-partum, la concentration de médicament trouvée dans le lait maternel était de 32,8 ng/ml pour la duloxétine et de 7,9 ng/ml pour le méthylphénidate (RID de 0,3 % et 0,2 %, respectivement). Cas 2 : une femme de 41 ans dépressive a pris 60 mg de duloxétine par jour pendant la grossesse et la lactation. Elle a donné naissance à un enfant en bonne santé. Lallaitement nétait pas exclusif. Le ratio sang de cordon-plasma était de 0.4. Au jour 6 post-partum, la concentration de duloxétine était de 23,6 ng/ml dans le lait de début de tétée et de 14,3 ng/ml dans le lait de fin de tétée (RID de 0,4% et de 0,2%, respectivement). À la semaine 6 post-partum, la concentration de médicament était de 25,2 ng/ml dans le lait de début de tétée et de 29,3 ng/m dans le lait de fin de tétée (RID de 0,4 % et 0,4 %, respectivement). Conclusions : conformément aux données précédemment rapportées, cette série de cas suggère une exposition minimale à la duloxétine et au méthylphénidate par le biais du lait maternel. Ainsi, ces médicaments sont probablement compatibles avec la lactation. Cependant, des études de cohorte à grande échelle sont nécessaires afin dévaluer leur impact à long terme sur les nourrissons exposés. [traduction] |