Titre : | Beyond Necrotizing Enterocolitis: Other Clinical Advantages of an Exclusive Human Milk Diet (2018) |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 13, n° 6, Juillet - Août 2018) |
Article en page(s) : | pp. 408411 |
Note générale : | Au-delà de l'entérocolite nécrosante : autres avantages cliniques d'un régime alimentaire reposant exclusivement sur le lait maternel [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Aliment au lait maternel ; Entérocolite ; Enterocolite nécrosante ; Lait de vache ; Lait maternel ; Nutrition parentérale ; Oxygénation ; Poumons ; Système respiratoire ; Thérapeutique respiratoire ; Ventilation |
Résumé : |
Objective: Articles previously published by Sullivan et al. and Cristofalo et al. were reanalyzed using the proportion of cow milk-based nutrition received to determine whether that affected clinical outcomes during hospitalization for infants birth weight 5001250 g. Abrams et al. showed in the same cohort incidences of necrotizing enterocolitis (NEC), NEC requiring surgery and sepsis increased proportionally to the amount of dietary cow milk.
Methods: The data from the two studies conducted under essentially the same protocol were combined yielding a cohort of 260 infants receiving a diet ranging from 0% to 100% cow milk. Data analysis utilized negative binomial regression which mitigates differences between subjects in terms of their time on study by incorporating that number into the statistical model. The percent of cow milk-based nutrition was the only predictor investigated. Results: For all outcomes the larger the amount of cow's milk in the diet the greater the number of days of that intervention required. A trend toward statistical significance was seen for ventilator days; however, only parenteral nutrition (PN) days and days to full feeds achieved statistical significance. Conclusions: Incorporation of any cow milk-based nutrition into the diet of extremely premature infants correlates with more days on PN and a longer time to achieve full feeds. There was a nonstatistically significant trend toward increased ventilator days. These represent additional clinical consequences of the use of any cow milk-based protein in feeding EP infants. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Objectif de létude : des articles précédemment publiés par Sullivan et al. et Cristofalo et al. ont été réanalysés en utilisant la proportion de lalimentation à base de lait de vache reçue afin de déterminer si cela affectait les résultats cliniques pendant lhospitalisation chez les nourrissons dun poids de naissance compris entre 500 et 1250 g. Abrams et al. ont prouvé que dans la même cohorte, les incidences liées à lentérocolite nécrosante (ECN), à une intervention chirurgicale et à une septicémie augmentaient proportionnellement à la quantité de lait de vache présente dans le régime alimentaire.
Méthodes : les données des deux études menées selon le même protocole ont été combinées, ce qui a donné une cohorte de 260 nourrissons avec un régime alimentaire constitué de 0 % à 100 % de lait de vache. Lanalyse des données a nécessité une régression basée sur le modèle binomial négatif, qui atténue les différences entre les sujets en termes de temps détude en intégrant ce nombre dans le modèle statistique. Le pourcentage de lalimentation à base de lait de vache était le seul indicateur à létude. Résultats : pour tous les résultats, plus la quantité de lait de vache dans le régime alimentaire était importante, plus le nombre de jours requis pour cette intervention était élevé. Une tendance vers la signification statistique a été observée pendant les jours sous respirateur artificiel. Cependant, seuls les jours de nutrition parentérale (NP) et les jours jusquaux tétées complètes ont atteint une signification statistique. Conclusions : lintroduction de tout régime alimentaire à base de lait de vache chez les très grands prématurés est corrélée avec davantage de jours sous NP et un temps plus long jusqu'aux tétées complètes. Il existait une tendance non significative sur le plan statistique vers davantage de jours sous respirateur artificiel. Ceux-ci représentent des conséquences cliniques supplémentaires liées au recours de toute protéine à base de lait de vache afin dalimenter des très grand prématurés. [traduction] |