Titre : | A Pilot Study of Human Milk to Reduce Intestinal Inflammation After Bone Marrow Transplant (2019) |
Auteurs : | P Khandelwal, Auteur ; Heidi Andersen, Auteur ; Lindsey Romick-Rosendale, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 14, n°3, Avril 2019) |
Article en page(s) : | pp. 193202 |
Note générale : | Une étude pilote portant sur le lait maternel : réduction de l'inflammation intestinale après une transplantation de moelle osseuse [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Greffe ; Inflammation ; Intestin ; Lait artificiel pour nourrisson |
Mots-clés: | transplantation de moelle osseuse (TMO) ; séquençage shotgun ; interleukine ; protéine Reg-3α ; (regenerating islet-derived protein 3α ; ) ; adénovirus |
Résumé : |
Objective: Human milk administration in the early peritransplant period would lower intestinal inflammation after bone marrow transplant (BMT).
Materials and Methods: Children 05 years undergoing BMT received either a ready-to-feed human milk preparation designed for these children (Prolacta Bioscience, Duarte, CA) or standard formula. Babies breastfeeding at the time of BMT were also enrolled on the human milk arm. Human milk was administered from day −3 until day +14 after BMT. Metagenomic shotgun sequencing and metabolomics of stool, plasma cytokines, and regenerating islet-derived 3α (REG3α) levels were measured at enrollment and day +14. Human leukocyte antigen-DR isotype (HLA-DR), CD38, and CD69 expression on T cells were evaluated at day +21. Results: Forty-six children were enrolled, 32 received human milk (donor milk n = 23, breastfeeding babies n = 9), and 14 were controls who received standard feeds supervised by a BMT dietician. Twenty-four patients received at least 60% of goal human milk and were evaluable. Plasma interleukin (IL)-8 (p = 0.04), IL-10 (p = 0.02), and REG3α (p = 0.03) were decreased in the human milk cohort. Peripheral blood CD69+ CD8+ T cells were higher in controls (p = 0.01). Species abundance of Adenovirus (p = 0.00034), Escherichia coli (p = 0.0017), Cryptosporidium parvum (p = 0.0006), Dialister invisus (p = 0.01), and Pseudomonas aeruginosa (p = 0.05) from stool was higher in controls. Stool alanine, tyrosine, methionine, and the ratio of fecal alanine to choline and phosphocholine were higher in controls (p Conclusions: Administration of human milk resulted in decreased markers of intestinal inflammation and could be a valuable adjunct for patients after BMT. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Introduction : ladministration de lait maternel au début de la période péritransplantation réduirait linflammation intestinale après une greffe de moelle osseuse (TMO).
Méthodes : les enfants de zéro à cinq ans recevant une greffe de moelle osseuse ont reçu soit une préparation commerciale pour nourrisson (PCN) prête à lemploi spécialement conçue pour eux (Prolacta Bioscience, Duarte, Californie), soit une PCN standard. Les nourrissons allaitées au moment de la TMO ont été inscrits dans le groupe lait maternel. Le lait maternel a été administré du jour −3 jusquau jour +14 après la TMO. Un séquençage shotgun et la métabolomique des selles, des cytokines plasmatiques et les niveaux de protéine Reg-3α (regenerating islet-derived protein 3α) ont été mesurés au moment de linscription et du jour +14. Lexpression des marqueurs HLA-DR, CD38 et CD69 sur les lymphocytes T ont été évalués au jour +21. Résultats : 46 enfants ont été recrutés, 32 ont reçu du lait maternel (lait de donneuse n = 23, bébés allaités n = 9) et 14 étaient des témoins avec des tétées standards, avec la supervision dun diététicien du service de greffe. 24 patients ont reçu au moins 60% de lait maternel « optimal » et étaient évaluables. Linterleukine plasmatique (IL)-8 (p = 0,04), lIL-10 (p = 0,02) et le REG3α (p = 0,03) ont diminué dans la cohorte de lait maternel. Les marqueurs CD69+ et CD8+ exprimés par les lymphocytes T présents dans le sang périphérique étaient plus importants chez les contrôles (p = 0,01). Labondance dadénovirus (p = 0,00034), dEscherichia coli (p = 0,0017), de Cryptosporidium parvum (p = 0,0006), de Dialister invisus (p = 0,01) et de Pseudomonas aeruginosa (p = 0,05) présents dans les selles était plus élevée chez les contrôles. Les concentrations dalanine, de tyrosine, de méthionine, et le ratio alanine-choline/phosphocholine dans les selles étaient plus importants chez les contrôles (p Conclusions : ladministration de lait maternel a réduit les marqueurs de linflammation intestinale et pourrait être un complément précieux dans le cadre dune TMO. [traduction] |