Titre : | Episiotomy and Initiation of Human Milk Feeds: A Retrospective Observational Study (2021) |
Auteurs : | Juliette Servante, Auteur ; Janine Abramson, Auteur ; Kate F. Walker, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 16, n°5, Mai 2021) |
Article en page(s) : | pp. 407413 |
Note générale : | Episiotomie et initiation de l'allaitement maternel : une étude observationnelle et rétrospective [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Accouchement naturel ; Accouchement par voie basse ; Démarrage de l'allaitement ; Episiotomie ; Europe ; Europe de l'Union Européenne ; Physiologie de laccouchement ; Premier allaitement ; Royaume Uni |
Mots-clés: | singleton |
Résumé : |
Objective: To investigate the association, in the United Kingdom, between having an episiotomy during childbirth and giving human milk by any modality as an infant's first feed. We also identified maternal demographic factors and perinatal experiences associated with increased chance of the infant's first feed being human milk.
Study Design: Retrospective observational cohort study at two large maternity units within district general hospitals in the United Kingdom. Population: Mothers giving birth vaginally to singleton babies at ≥34 weeks and ≥1,800 g. Methods and Main Outcome Measures: Deidentified data from hospital records were analyzed. The odds ratio (OR) of a mother giving human milk for an infant's first feed after episiotomy versus no episiotomy was calculated using a chi-squared test. Logistic regression was used to investigate and then control for confounders known to affect breastfeeding. Results: A total of 13,906 women met the inclusion criteria (2,113 had had an episiotomy and 11,793 had not). Human milk was given as a first feed to 70% of infants in the study population. Women whose infants received their first feed as human milk were on average older, had lower body mass index, lived in an area of less socioeconomic deprivation, and had fewer previous births than those women who gave formula milk as the first feed to their infant. The occurrence of an episiotomy during delivery was not associated with a change in the odds of the infant receiving human milk for the first feed (OR: 1.12 [confidence interval, CI: 0.961.38]). Where a woman had skin-to-skin care with her infant straight after birth, the infant was more likely to receive human milk as a first feed (OR: 4.23 [CI: 3.594.98]). Conclusion: There is no link between episiotomy during delivery and the odds of a woman giving human milk as the first feed to her infant. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Objectif de létude : étudier lassociation, au Royaume-Uni, entre épisiotomie pendant laccouchement et alimentation au lait maternel par nimporte quelle modalité en tant que premier aliment du nourrisson. Nous avons également identifié les caractéristiques démographiques de la mère et les expériences périnatales associées à de plus grandes chances que le premier aliment du nourrisson soit le lait maternel.
Conception de létude : il sagissait dune étude de cohorte rétrospective observationnelle dans deux grandes maternités des hôpitaux généraux de district au Royaume-Uni. Population cible : mères ayant accouché, par voie vaginale, dun singleton à ≥ 34 SA et dun poids ≥ 1 800 g. Méthodes et principales mesures des résultats : des données désidentifiées provenant de dossiers hospitaliers ont été analysées. Le odds ratio (OR) concernant le fait de nourrir son nourrisson pour la première fois avec du lait maternel après épisiotomie en comparaison à aucune épisiotomie a été calculé à laide dun test du χ². La régression logistique a été utilisée pour identifier puis contrôler les facteurs de confusion connus pour avoir un impact sur lallaitement maternel. Résultats : au total, 13906 femmes répondaient aux critères dinclusion (2113 avaient eu une épisiotomie et 11793 nen avait pas eu). Le lait maternel a été donné comme premier aliment à 70 % des nourrissons de la population à létude. Les mères dont le nourrisson était nourri au lait maternel en tant que premier aliment étaient en moyenne plus âgées, avaient un indice de masse corporelle inférieur, vivaient dans une zone de privation socio-économique moindre et avaient eu moins d'accouchements préalables que les femmes qui donnaient une préparation commerciale pour nourrisson en tant que premier aliment. Lépisiotomie pendant laccouchement na pas été associée à un changement en termes de chances que le nourrisson soit alimenté pour la première fois au lait maternel (OR : 1,12 [intervalle de confiance, IC : 0,96-1,38]). Lorsquune femme pratiquait le peau à peau avec son nourrisson, et ce, juste après la naissance, ce dernier était plus susceptible dêtre nourri au lait maternel en tant que premier aliment (OR : 4,23 [IC : 3,59-4,98]). Conclusion : il nexiste aucun lien entre lépisiotomie pendant laccouchement et les chances quune femme nourrisse son nourrisson au lait maternel en tant que premier aliment. [traduction] |