| Titre : | Prevalence of Nipple Soreness at 48 Hours Postpartum (2021) |
| Auteurs : | María Isabel Jiménez Gómez, Auteur ; Alfonso Meneses Monroy, Auteur ; Javier Corrillero Martín, Auteur |
| Type de document : | Article : texte imprimé |
| Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 16, n°4, Avril 2021) |
| Note générale : | Prévalence de la douleur au mamelon à 48h post-partum [titre traduit] |
| Langues: | Anglais |
| Catégories : | Douleur ; Mamelon ; Post-partum ; Pratique de l'allaitement ; Premier allaitement |
| Résumé : |
Background: Although most women start breastfeeding after delivery, difficulties often arise. One of the main reasons is nipple soreness, which contributes greatly to early cessation of breastfeeding. A soreness evaluation through validated scales, performed by health care professionals during the first few days, can contribute to improve breastfeeding and support for the mothers.
Research Aim: Knowing the prevalence of nipple soreness during breastfeeding at 48 hours postpartum at the Infanta Cristina University Hospital (Madrid, Spain) through a cross-sectional descriptive study. Materials and Methods: The study took place between February and March 2019. A survey of 58 postpartum second day mothers was conducted including the Visual Analogue Scale (VAS) and Lactation Assessment Scale (LATCH) score for breastfeeding assessment. A descriptive analysis of secondary variables and subsequent bivariate inferential was performed for 95% confidence interval (CI). Results: The prevalence of nipple soreness observed is 97% (95% CI = 92–100%). It was found, significantly (p = 0.001), that the higher the score on LATCH, the lower the score on VAS and therefore the less pain. We found a relationship between women who were in skin-to-skin contact with their babies for 2 hours without interruption after birth and a higher pain score (p = 0.046). No other associations were found between VAS and other variables such as parity, type of birth, artificial milk supplements for the newborn, or using a pacifier. Conclusions: The high percentage of nipple soreness detected highlights that breastfeeding can be unpleasant in the first days after delivery. It is important to include in clinical practice the assessment of nipple soreness and the effectiveness of breastfeeding using validated scales. [résumé de l'auteur] |
| Note de contenu : |
Introduction : bien que la plupart des femmes commencent à allaiter après leur accouchement, des difficultés peuvent souvent apparaitre. La douleur au mamelon est l’une des principales difficultés et contribue grandement à l’arrêt précoce de l’allaitement maternel. Une évaluation des niveaux de douleur à l’aide d’échelles validées, effectuée par des professionnels de santé au cours des premiers jours suivant l’accouchement peut contribuer à améliorer l’allaitement maternel et l’accompagnement auprès des mères.
Objectif de la recherche : déterminer la prévalence de la douleur au mamelon pendant l’allaitement maternel à 48h post-partum à l’hôpital universitaire Infanta Cristina (Madrid, Espagne), et ce, à l’aide d’une étude transversale descriptive. Méthodes : l’étude s’est déroulée entre février et mars 2019. Une enquête a été menée auprès de 58 mères à 48h post-partum, en utilisant l’échelle visuelle analogique (EVA) et l’échelle LATCH dans le cadre de l’évaluation de l’allaitement maternel. Une analyse descriptive des variables secondaires et de l’inférence statistique à deux variables qui en découle a été effectuée avec un intervalle de confiance (IC) de 95 %. Résultats : la prévalence de la douleur au mamelon observée est de 97 % (IC à 95 % = moyenne de 92 à 100 %). Il a été constaté de façon significative (p=0,001), que plus le score obtenu sur l’échelle LATCH était élevé, plus le score sur l’EVA était moindre, et donc la douleur s’en trouvait diminuée. Nous avons identifié une relation entre les mères qui étaient en peau à peau avec leur nourrisson pendant 2 heures après la naissance, et ce, sans interruption, et un score de douleur plus élevé (p=0,046). Aucune autre association n’a été trouvée entre l’EVA et d’autres variables telles que la parité, le mode d’accouchement, les compléments au lait maternel utilisés, ou le recours à une tétine. Conclusions : le pourcentage élevé de douleur au mamelon détecté souligne le fait que l’allaitement maternel peut être désagréable dans les premiers jours suivant l’accouchement. Il est important d’inclure dans la pratique clinique l’évaluation des niveaux de douleur liée au mamelon et l’efficacité de l’allaitement maternel en utilisant des échelles validées. [traduction] |
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