Titre : | Talking the Talk but not Walking the Walk: Donating to Human Milk Banks in South Africa (2021) |
Auteurs : | Chara Biggs, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Journal of Human Lactation (Vol. 37, n°1, Février 2021) |
Article en page(s) : | pp. 105113 |
Note générale : | Le don de lait à des lactariums d'Afrique du Sud : beaucoup de paroles, mais peu d'actions [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Afrique ; Afrique du Sud ; Allaitement long ; Don de lait ; Pratique de l'allaitement ; Vaccin ; VIH |
Résumé : |
Background
The human milk donor pool in South Africa is severely limited due to the low rate of continued breastfeeding and the HIV pandemic. It was crucial to determine why willing donors did not donate to determine if infrastructure could be implemented to prevent this loss. Research aim To determine why mothers who had committed to donating to a human milk bank in South Africa did not donate their milk. Methods Participants (N = 37) were interviewed using a telephone administered questionnaire. Variables measured were initiation and continuation of breastfeeding, reasons for discontinuation, age of introduction of solids and type, and reasons for not donating. Data were interpreted using descriptive statistics and Pearsons chi-square test. Results Participants were mainly unemployed (70.2%, n = 26), single (73%, n = 27), black African (83.7%, n = 31), Christian (62.2%, n = 23) women with a M age of 25.7 (5.2) years, and a secondary or higher education level (81.1%, n = 30). Most lived in urban areas (70.2%, n = 26), with piped water (100%, n = 37), electricity (100%, n = 37), and refrigerators (100%, n = 37). Only 29.7% (n = 11) owned a vehicle. The major barrier was infrastructure related, as 62.2% (n = 23) were unaware of the process after discharge. This was followed by practical issues including no transport (21.6%, n = 8), no freezer for milk storage (18.9%, n = 7), or working (5.4%, n = 2). Conclusion The major barrier was ignorance of the post discharge process and lack of support from clinic staff. No transportation challenged the maintenance of the cold chain. A potential solution is mothers donating only at clinic immunization visits. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Introduction : les effectifs de donneuses de lait maternel en Afrique du Sud sont très limités en raison du faible taux d'allaitement maternel continu et de lépidémie de sida. Il était donc crucial de déterminer la raison pour laquelle les femmes disposées à donner leur lait ne l'ont finalement pas fait afin de déterminer si une infrastructure pourrait être mise en place et ainsi prévenir ce phénomène.
Objectif de la recherche : comprendre pourquoi les mères qui s'étaient engagées à faire un don de lait à un lactarium dAfrique du Sud n'ont pas donné suite. Méthodes : les participantes (N=37) ont été interrogées à l'aide d'un questionnaire administré par téléphone. Les variables à létude étaient l'initiation et la poursuite de l'allaitement maternel, les raisons de son arrêt, l'âge d'introduction des aliments solides et du type daliments, et les raisons de ne pas faire de don de lait. Les données ont été analysées à l'aide de statistiques descriptives et du Test du χ². Résultats : les participantes étaient principalement sans emploi (70,2 %, n=26), célibataires (73%, n=27), noires africaines (83,7 %, n=31), chrétiennes (62,2%, n=23), avec un âge médian de 25,7 ans (5,2) ans, et dun niveau d'enseignement secondaire ou supérieur (81,1 %, n=30). La plupart vivaient en milieu urbain (70,2 %, n=26), avec accès à l'eau courante (100 %, n=37), à l'électricité (100 %, n=37) et à des réfrigérateurs (100 %, n=37). Seulement 29,7 % (n=11) possédaient un véhicule. Le principal obstacle était dordre infrastructurel, car 62,2 % (n=23) navaient pas connaissance du processus de don après la sortie de lhôpital. Venaient ensuite les questions dordre pratique, notamment un déficit de moyen de transport (21,6 %, n=8), daccès à un congélateur afin de conserver le lait (18,9 %, n=7), mais aussi le travail (5,4 %, n=2). Conclusion : l'obstacle majeur était la non connaissance du processus de don après la sortie de lhôpital et le manque daccompagnement du personnel de la clinique. Tous les transports de lait ont respecté le maintien de la chaîne du froid. Le fait que les mères donnent leur lait au cours des visites de vaccination de leur nourrisson représenterait une solution potentielle à ces problèmes. [traduction] |