Titre : | The Role of Perinatal Anxiety and Depression in Breastfeeding Practices (2020) |
Auteurs : | Soledad Coo, Auteur ; Maria Ignacia Garcia, Auteur ; Andrea Mira, Auteur ; Veronica Valdés, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 15, n°8, Aout 2020) |
Article en page(s) : | pp. 495-500 |
Note générale : | Rôle de l'anxiété et de la dépression post-partum dans les pratiques d'allaitement maternel [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Anxiété ; Dépression et détresse psychologique ; Maladie psychiatrique ; Post-partum ; Pratique de l'allaitement ; Santé ; Santé maternelle ; Troubles psychologiques |
Résumé : |
Objective: Maternal mental health difficulties are common during the perinatal period and have a negative impact on breastfeeding practices. Most research has focused on the role of postpartum depression, whereas maternal anxiety has been less studied, despite its high prevalence. A better understanding of the mental health variables that impact breastfeeding practices is necessary to support maternal and infant health and well-being. The aim of this study is to explore the association between breastfeeding practices and maternal mental health, with an emphasis on maternal anxiety.
Materials and Methods: Two hundred twenty-nine women were followed from the third trimester of gestation to 3 and 6 months postpartum. The participants provided self-reports of depression, anxiety, and breastfeeding practices. Mental health symptoms were compared between participants who reported exclusive versus mixed breastfeeding at 3 months postpartum, and between mothers who maintained breastfeeding versus those who had weaned their infants at 6 months postpartum. Logistic regression analysis was used to explore the variables contributing to breastfeeding practices. Results: High levels of depressive symptoms during pregnancy were associated to nonexclusive breastfeeding at 3 months postpartum. At 3 months postpartum, both high levels of anxiety and depression were associated with nonexclusive breastfeeding at that time. Logistic regression analyses revealed that exclusive breastfeeding at 3 months postpartum predicted breastfeeding continuation at 6 months after childbirth. Conclusion: Both maternal depression and anxiety negatively impact breastfeeding practices. Early identification of maternal mental health problems during the perinatal period is relevant to promote maternal emotional well-being and to prevent breastfeeding difficulties. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Objectif de létude : les problématiques de santé mentale des mères sont courantes pendant le post-partum et ont un impact négatif sur les pratiques dallaitement. La plupart des recherches ont porté sur le rôle de la dépression post-partum, tandis que lanxiété maternelle a été moins étudiée, malgré une prévalence élevée. Une meilleure compréhension des variables de santé mentale qui ont une incidence sur les pratiques dallaitement maternel est nécessaire afin daméliorer le bien-être de la mère et du nourrisson. Lobjectif de cette étude est dexplorer lassociation entre pratiques dallaitement et santé mentale de la mère, en mettant laccent sur lanxiété maternelle.
Méthodes : 229 femmes ont été suivies du troisième trimestre de grossesse à 3 et 6 mois post-partum. Les participantes ont apporté des auto-observations liées à la dépression, lanxiété et aux pratiques dallaitement. Les troubles de santé mentale ont été comparés entre les participantes qui ont déclaré allaiter exclusivement au sein par rapport à un allaitement mixte à 3 mois post-partum, et entre les mères qui ont maintenu lallaitement maternel par rapport à celles qui avaient sevré leur nourrisson à 6 mois post-partum. La régression logistique a été utilisée afin didentifier les variables ayant une influence sur les pratiques dallaitement. Résultats : des niveaux élevés de symptômes dépressifs pendant la grossesse ont été associés à un allaitement non exclusif à 3 mois post-partum. À 3 mois post-partum, des niveaux élevés danxiété et de dépression ont été associés à un allaitement non exclusif. La régression logistique a indiqué que lallaitement maternel exclusif à 3 mois post-partum était annonciateur de la poursuite de lallaitement maternel à 6 mois après laccouchement. Conclusions : la dépression et lanxiété maternelle ont un impact négatif sur les pratiques dallaitement. Lidentification précoce des troubles de santé mentale des mères pendant le post-partum est pertinente dans le cadre de la promotion du bien-être émotionnel des mères et de la prévention des difficultés liées à lallaitement. [traduction] |