Titre : | The Role of Staphylococcus aureus in Mastitis: A Multidisciplinary Working Group Experience (2020) |
Auteurs : | Sara Giordana Rimoldi, Auteur ; Paola Pileri, Auteur ; Martina Ilaria Mazzocco, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Journal of Human Lactation (Vol. 36, n°3, Aout 2020) |
Article en page(s) : | pp. 503509 |
Note générale : | Le rôle de staphylocoque aureus dans les mastites : expérience d'un groupe de travail multidisciplinaire [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Abcès du sein ; Difficultés de l'allaitement ; Mastite ; Pathologie du sein ; Santé ; Santé maternelle |
Mots-clés: | Staphylococcus aureus |
Résumé : |
Background
Breastfeeding women are at risk of developing mastitis during the lactation period. Staphylococcus aureus has emerged as the community-acquired pathogen responsible for virulence (methicillin resistance and Panton-Valentine leukocidin toxin producing). Research aim The aim was to compare the microorganisms responsible for mastitis and breast abscesses during breastfeeding. Methods This observational study was conducted with a sample of women (N = 60) admitted to our hospital between 2016 and 2018. Participants affected by mastitis and breast abscess were studied and cared for by a multidisciplinary working group. A diagnostic breast ultrasound identified the pathology. Results Twenty-six participants (43.3%) were affected by mastitis and 34 (56.7%) by breast abscess. The most common microorganism identified was Staphylococcus aureus (S. aureus; mastitis, n = 13; abscesses, n = 24). Methicillin resistance was identified in 21 (44.7%) S. aureus strains: 17 (80.9%) cases of abscess and four (19.1%) cases of mastitis. The median number of months of breastfeeding was smaller in the methicillin-resistant S. aureus (MRSA) cases (median = 3, range = 120 months) than in the methicillin-sensitive S. aureus (MSSA) cases (median = 6.5, range = 321 months). The Panton-Valentine leukocidin toxin gene was detected in 12 (25.5%) cases (MRSA, n = 8, 66.7%; MSSA, n = 4, 33.3%). Hospitalization was required more frequently in MRSA (n = 8, 38%; five Panton-Valentine leukocidin positive) than in MSSA cases (n = 5, 19%; one Panton-Valentine leukocidin positive). Four women out of the eight MRSA cases (50%) that were Panton-Valentine leukocidin positive stopped breastfeeding during mammary pathologies, three (37.5%) participants continued breastfeeding until the follow-up recall, and one case was lost at follow-up. Conclusion Clinical severity was probably complicated by the presence of the Panton-Valentine leukocidin toxin, which required hospitalization more frequently. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Introduction : les femmes allaitantes sont une population à risque de développer une mastite pendant la période de lactation. Le staphylococcus aureus sest révélé être lagent pathogène transmis en communauté et présentant des facteurs de virulence (staphylococcus aureus résistant à la méticilline et producteur de leucocidine de Panton-Valentine).
Objectif de la recherche : comparer les micro-organismes responsables de mastites et dabcès du sein pendant lallaitement. Méthodes : cette étude observationnelle a été menée auprès dun échantillon de femmes (N=60) admises à notre hôpital entre 2016 et 2018. Les participantes atteintes de mastite et dabcès du sein ont été examinées et traitées par un groupe de travail multidisciplinaire. Une échographie mammaire a permis didentifier la pathologie. Résultats : 26 participantes (43,3 %) étaient atteintes de mastite et 34 (56,7 %) dabcès du sein. Le micro-organisme le plus souvent identifié était staphylococcus aureus (S. aureus; mastite, n=13; abcès, n=24). La résistance à la méticilline a été identifiée dans 21 (44,7 %) souches de S. aureus : 17 (80.9 %) cas dabcès et 4 (19,1 %) cas de mastite. Le nombre médian de mois dallaitement maternel était plus faible dans les cas de staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) (médiane=3, extrêmes=1-20 mois) que dans les cas de staphylococcus aureus sensible à la méticilline (SASM) (médiane=6,5, extrêmes=3-21 mois). Le gène de la leucocidine de Panton-Valentine a été détecté dans 12 (25.5 %) cas (SARM, n=8, 66,7 %; SASM, n=4, 33,3 %). Lhospitalisation était plus fréquemment nécessaire dans les cas de SARM (n=8, 38 %; 5 positifs à la leucocidine de Panton-Valentine) que dans les cas de SASM (n=5, 19 %; 1 positif à la leucocidine de Panton-Valentine). 4 femmes sur les 8 cas de SARM (50 %) qui étaient positives à la leucocidine de Panton-Valentine ont interrompu lallaitement lorsquelles étaient atteintes de pathologies mammaires, 3 (37,5 %) participantes ont poursuivi lallaitement jusquau rappel de suivi, et une ne sest pas présentée au suivi. Conclusions : la sévérité clinique a probablement été amplifiée par la présence de la leucocidine de Panton-Valentine, qui a nécessité des hospitalisations plus fréquentes. [traduction] |