Titre : | Breastfeeding Motivators and Barriers in Women Receiving Medications for Opioid Use Disorder (2020) |
Auteurs : | Nicole Yonke, Auteur ; Elizabeth Yakes Jimenez, Auteur ; Lawrence Leeman, Auteur ; Yuridia Leyva, Auteur ; Alyssa Ortega, Auteur ; Ludmila Bakhireva, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 15, n°1, Janvier 2020) |
Article en page(s) : | pp.17-23 |
Note générale : | Facteurs de motivation et obstacles en matière d'allaitement maternel parmi des femmes sous traitement dans le cadre d'une dépendance aux opioïdes [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Démarrage de l'allaitement ; Déontologie ; Déontologie médicale ; Difficultés de l'allaitement ; Drogue ; Frein à l'allaitement ; Héroïne ; Morphine ; Motivation ; Opioïde ; Santé infantile ; Stupéfiant |
Résumé : |
Background: Women with opioid use disorder (OUD) are encouraged to breastfeed, but have lower breastfeeding rates than the general population.
Objective: We examined self-reported barriers and motivators for breastfeeding in women with OUD and the relationship between maternal/postnatal factors and breastfeeding noninitiation/discontinuation. Materials and Methods: A cross-sectional design was used; 40 women with OUD who were eligible to breastfeed were included. Information about breastfeeding initiation, duration, barriers/motivators, demographic characteristics, and self-efficacy was obtained through semi-structured interviews at 48 weeks postpartum. Wilcoxon rank sum or Fisher's exact test was used to examine the relationship between maternal/postnatal factors and never-initiated/discontinued breastfeeding. Results: Respondents were 29.3 ± 5.3 years old; most were prescribed buprenorphine (77.5%); and 36.8% of infants were treated for neonatal opioid withdrawal syndrome with methadone or morphine. Most (75.0%) participants initiated breastfeeding; 50.0% continued breastfeeding at 48 weeks. The most common motivators included infant health (100%) and bonding (45.0%). On average, women reported discontinuing breastfeeding at 3.3 ± 1.1 weeks postpartum. The most common barriers were concerns regarding transfer of medications or other substances to the infant (50.0%) and concerns about breast milk supply (35.0%). Mean self-efficacy scores were similar among those who continued versus never-initiated/discontinued breastfeeding (33.5 versus 33.0; p = 0.388). Neonatal intensive care unit admission was associated with never-initiated/discontinued breastfeeding (p = 0.047). Conclusion: Women with OUD share many similar motivators and barriers to breastfeeding with the general population. Unique concerns include infant exposure to medications or substances, even in those who are eligible to breastfeed, which should be addressed by targeted education for patients and providers. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Introduction : les femmes atteintes de dépendance aux opioïdes sont encouragées à allaiter, mais elles présentent des taux dallaitement inférieurs à ceux de la population générale.
Objectif de létude : nous avons étudier les obstacles et les facteurs de motivation rapportés par les femmes atteintes de dépendance aux opioïdes en matière dallaitement maternel ainsi que la relation entre facteurs maternels/postnatals et non initiation/interruption de lallaitement maternel. Méthodes : une conception transversale a été utilisée. 40 femmes atteintes de dépendance aux opioïdes et qui pouvaient allaiter ont été incluses. Des informations sur linitiation, la durée, les obstacles/facteurs de motivation, les caractéristiques démographiques et lauto-efficacité liés à lallaitement maternel ont été obtenus au moyen dentrevues semi-structurées à 4 à 8 semaines post-partum. Le test U de Mann-Whitney ou le test exact de Fisher ont été utilisés afin dexaminer la relation entre facteurs maternels/postnatals et allaitement maternel jamais initié ou interrompu. Résultats : les répondantes étaient âgées de 29,3 ± 5,3, la plupart ont reçu une prescription de buprénorphine (77,5%) et 36,8% des nourrissons ont été traités par méthadone ou par morphine dans le cadre du syndrome de sevrage néonatal. La plupart (75,0 %) des participantes ont initié lallaitement et 50,0 % ont maintenu lallaitement pendant 4 à 8 semaines. Les facteurs de motivation les plus courants étaient la santé du nourrisson (100 %) et le lien mère-enfant (45,0 %). En moyenne, les femmes ont déclaré avoir interrompu lallaitement à 3,3 ± 1,1 semaines post-partum. Les obstacles les plus courants étaient les inquiétudes concernant le transfert de médicaments ou dautres substances au nourrisson par le biais du lait maternel (50,0 %) et les inquiétudes concernant la production de lait maternel (35,0 %). Les scores moyens dauto-efficacité étaient similaires chez les femmes qui ont maintenu lallaitement par rapport à celles qui ne lont jamais initié ou qui lont interrompu (33,5 contre 33,0; p = 0,388). Ladmission du nourrisson au sein dune unité de soins intensifs néonatals a été associée à un allaitement maternel jamais initié ou bien interrompu (p = 0,047). Conclusions : les femmes atteintes de dépendance aux opioïdes partagent de nombreux facteurs de motivation et obstacles concernant lallaitement maternel similaires à la population générale. Toutefois, leurs préoccupations comprennent lexposition des nourrissons à des médicaments ou à des substances, même chez celles qui peuvent allaiter, problématique qui devrait être traitée par une formation ciblée des patients et des professionnels de santé. [traduction] |