Titre : | Bedsharing and Breastfeeding: The Academy of Breastfeeding Medicine Protocol #6, Revision 2019 (2020) |
Accompagne : | |
Auteurs : | Peter S. Blair, Auteur ; Helen L. Ball, Auteur ; James McKenna, Auteur ; Lori Feldman-Winter, Auteur ; Kathleen A. Marinelli, Auteur ; Melissa Bartick, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 15, n°1, Janvier 2020) |
Article en page(s) : | pp. 516 |
Note générale : | Protocole #6 de l'ABM : partage de lit et allaitement maternel, révision de 2019 [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Lien mère enfant (attachement) ; Protocole ; Recommandation ; Santé infantile ; Sommeil partagé |
Mots-clés: | dorm'allaitement ; partage de lit ; partage de chambre ; cododo |
Résumé : |
Levels of evidence (15) from the Oxford Centre for Evidence Based Medicine are listed in parentheses, and are based on the citations are described below in the supporting material. See the supporting material for the ways in which we define bedsharing, SIDS, and separate sleep for purposes of this protocol. Breastsleeping is defined there as well.
Overall, the research conducted to date on bedsharing and breastfeeding indicates that nighttime proximity facilitates breastfeeding duration and exclusivity (levels 23). Discussions about safe bedsharing should be incorporated into guidelines for pregnancy and postnatal care. Existing evidence does not support the conclusion that bedsharing among breastfeeding infants (i.e., breastsleeping) causes sudden infant death syndrome (SIDS) in the absence of known hazards (level 3) (see Table 1). Larger studies with appropriate controls are needed to understand the relationship between bedsharing and infant deaths in the absence of known hazards at different ages. Not all hazards are individually modifiable after birth (e.g., prematurity). Accidental suffocation death is extremely rare among bedsharing breastfeeding infants in the absence of hazardous circumstances (levels 23), and must be weighed against the consequences of separate sleep. There are consequences to breastfeeding with separate sleep (even with room-sharing) that include the risk of early weaning, the risk of compromise to milk supply from less frequent nighttime breastfeeding, and unintentional bedsharing (levels 13). Recommendations concerning bedsharing must take into account the mother's knowledge, beliefs, and preferences and acknowledge the known benefits as well as the risks (level 5). [résumé de lauteur] |
Note de contenu : |
Les niveaux de preuve (de 1 à 5) de lOxford Centre for Evidence Based Medicine sont indiqués entre parenthèses et sont fondés sur les citations décrites dans les documents à lappui ci-dessous, qui définissent les termes « partage de lit », « SMSN » (syndrome de mort subite du nourrisson) et « sommeil séparé » dans le cadre du présent protocole. Le « dormallaitement » (breastsleeping) y est également défini.
Dans lensemble, les recherches menées à ce jour sur le partage de lit et lallaitement maternel indiquent que la proximité durant la nuit améliore la durée et le caractère exclusif de lallaitement (niveaux 2 à 3). Des discussions sur un partage de lit sûr devraient être intégrées aux lignes directrices sur les soins de grossesse et postnatals. Les données probantes existantes nappuient pas la conclusion selon laquelle le partage de lit chez le nourrisson allaité (c.-à-d. le dormallaitement) serait la cause du SMSN, et ce, en labsence de dangers connus (niveau 3) (voir le tableau 1). Des études de plus grande envergure avec des contrôles adéquats sont nécessaires afin de comprendre la relation entre partage de lit et décès du nourrisson en labsence de dangers connus à différents âges. Tous les dangers ne sont pas modifiables de façon individuelle après la naissance (p. ex. prématurité). Le décès par suffocation est extrêmement rare chez le nourrisson allaité dans le cadre du partage de lit et en labsence de circonstances dangereuses (niveaux 2 à 3), et il doit être comparé avec les conséquences dun sommeil séparé. Le sommeil séparé a des conséquence sur lallaitement (même dans le cadre dun partage de chambre), parmi lesquelles : un risque de sevrage précoce, un risque dapprovisionnement en lait compromis en cas de tétées nocturnes moins fréquentes et un partage de lit involontaire (niveaux 1 à 3). Les recommandations relatives au partage de lit doivent tenir compte des connaissances, des croyances et des préférences de la mère, mais aussi reconnaître les avantages connus ainsi que les risques (niveau 5). [traduction] |