Titre : | Informal Breast Milk Sharing in a Muslim Country: The Frequency, Practice, Risk Perception, and Risk Reduction Strategies Used by Mothers (2019) |
Auteurs : | Güliz Onat, Auteur ; Hediye Karakoc, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 14, n°8, Octobre 2019) |
Article en page(s) : | pp. 603-608 |
Note générale : | Partage de lait informel au sein d'un pays musulman : fréquence, pratiques, perception des risques et stratégies de réduction des risques utilisées par les mères [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Communauté ; Don de lait ; Facteur socioculturel ; Frein à l'allaitement ; Lactarium ; Norme sociale ; Pression sociale ; Religion ; Santé infantile ; Transmission par le biais du lait maternel ; Turquie |
Mots-clés: | islam ; partage informel de lait ; parenté par le lait |
Résumé : |
Introduction: Turkey is the first and only Islamic country which has initiated a process to establish a milk bank. However, the effort was abandoned because of religious concerns. Informal breast milk sharing has become a practical alternative to some.
Research Aims: To document the religious concerned views and attitudes toward breast milk sharing and to determine risk reduction strategies of mothers in an Islamic country. Materials and Methods: Participants comprised volunteers from relevant forums or members of social media groups on the Internet. The participants (n = 435) were divided into three groups: those who did not share milk (n = 371), donors (n = 48), and receivers (n = 16). A prepared questionnaire was used for each group as a data collection tool. Results: 14.7% of the participants were experienced in informal milk sharing. Seventy-five percent of the recipients and 85.4% of the donors did not enter into a written agreement. Religious rules on milk sharing were reflected in three ways: asking about the infant's gender, limiting the number of sharing parties to 3, and knowing the identity of the donor or recipient. Of the participants, 77.3% believed that it was necessary to establish a milk bank in Turkey. However, 19.5% of the respondents reported that they would not feed their infant with donor milk because of reasons related to the issue of milk kinship in Islam. Conclusions: Informal milk sharing is a reality and risks similar to those stated in the literature are undertaken. Milk sharing is frequently performed independent of religious concerns and commercial purposes, Comprehensive measures to minimize disease transmission are not routinely implemented. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Introduction : la Turquie est le premier et unique pays musulman à avoir lancé un processus de création dun lactarium. Cependant, cet effort a été abandonné pour des raisons religieuses. Le partage de lait informel est devenu une alternative réalisable pour certaines.
Objectifs de la recherche : documenter les opinions et les attitudes religieuses à légard du partage de lait et déterminer les stratégies de réduction des risques liés aux mères dans un pays musulman. Méthodes : les participantes comprenaient des bénévoles de forums internet ou des membres de groupes sur les réseaux sociaux. Les participantes (n = 435) ont été divisés en trois groupes : aucun partage de lait (n = 371), donneuses (n = 48) et receveuses (n = 16). Un questionnaire préparé a été utilisé pour chaque groupe en tant quoutil de collecte des données. Résultats : 14,7 % des participantes avaient une bonne expérience du partage de lait informel. 75 % des receveuses et 85,4 % des donneuses nont pas conclu daccord écrit. Les règles religieuses en termes de partage de lait se sont reflétées de trois façons : poser des questions sur le sexe de lenfant, limiter le nombre de sessions de partage de lait à 3 et connaître lidentité de la donneuses ou de la receveuses. Parmi les participantes, 77,3 % estimaient quil était nécessaire de créer un lactarium en Turquie. Toutefois, 19,5 % des répondantes ont indiqué quelles ne nourriraient pas leur nourrisson avec du lait de donneuse pour des raisons liées à la notion de « parenté par le lait » présente dans lIslam. Conclusions : le partage de lait informel est une réalité et des risques semblables à ceux énoncés dans la littérature sont entrepris. Le partage de lait est fréquemment effectué indépendamment des préoccupations religieuses et des fins commerciales, et des mesures globales visant à minimiser la transmission de la maladie ne sont pas systématiquement mises en uvre. [traduction] |