Note de contenu :
|
"En Australie, le taux dobésité importante (IMC > 40 kg/m², ou > 35 kg/m² avec présence dune pathologie telle que lhypertension ou le diabète de type 2) est passé de 4,9 % en 1995 à 9,4 % en 2014-15. En 2014-15, environ 22 700 chirurgies bariatriques ont été effectuées, dont environ 40 % chez des femmes en âge de procréer. Cette chirurgie est beaucoup plus efficace que toutes les autres stratégies de perte de poids, mais son impact à long terme reste mal évalué alors quelle peut avoir des implications importantes et durables sur la nutrition et la santé de la femme. En particulier, les femmes qui recommencent à prendre du poids et/ou qui présentent divers effets négatifs suite à lintervention sont moins susceptibles de participer à une étude sur le sujet, ce qui est un biais important. Il existe divers protocoles chirurgicaux. Le plus courant en Australie est la sleeve gastrectomie ou « gastroplastie verticale calibrée avec résection gastrique ». La majeure partie de lestomac est retirée pour former un tube stomacal. On peut également poser un anneau gastrique de diamètre modulable autour de la partie supérieure de lestomac, qui va séparer ce dernier en 2 parties, ce qui limite fortement les prises alimentaires ; lefficacité de ce protocole est toutefois moins importante. Le by-pass est une chirurgie plus complexe, dans laquelle une petite partie du haut de lestomac est conservée et reliée directement à lintestin grêle. Si les 2 premiers protocoles opératoires nont pas dimpact sur la digestion des aliments, ce nest pas le cas du 3e, qui induit une malabsorption. On a constaté par ailleurs que ces interventions induisaient une baisse du taux de ghréline (avec baisse de lappétit), des modifications de la sécrétion biliaire, ainsi que des modifications de la flore bactérienne."[Extrait de l'article]
|