Titre : | Breastfeeding in the Multiple Sclerosis Patient (2019) |
Auteurs : | Philip O. Anderson, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Breastfeeding Medicine (Vol. 14, n°6, Juillet- Août 2019) |
Article en page(s) : | PP. 355-358 |
Note générale : | Allaitement maternel chez les mères atteintes de sclérose en plaques [titre traduit] |
Langues: | Anglais |
Catégories : | Chimiothérapie ; Corticoïde ; Immunosuppresseur ; Interféron ; Médicament ; Pathologie du système nerveux ; Post-partum ; Sclérose en plaques ; Système immunitaire ; Thérapeutique médicamenteuse ; Thérapie |
Mots-clés: | glatiramère ; interféron bêta ; traitement par immunoglobulines intraveineuses (IgIV) ; méthylprednisolone ; natalizumab ; rituximab ; fingolimod ; siponimod ; diméthyle fumarate ; tériflunomide ; cladribine ; mitoxantrone |
Résumé : |
Older drugs for MS, such as glatiramer, interferon beta, IVIG and methylprednisolone, appear to be acceptable to use during breastfeeding. The newer monoclonal antibodies, natalizumab and rituximab appear promising in breastfeeding, but safety information is limited. All of these drugs are given by injection. The more convenient oral drugs, fingolimod, siponimod, dimethyl fumarate and teriflunomide have no information on use during breastfeeding. Two chemotherapy drugs, cladribine and mitoxantrone, might be able to be used with a period of breastfeeding abstinence following their intermittent use. Among adjunctive drugs for spasticity, only baclofen has some safety information and can be used with infant monitoring for sedation.
A general strategy for new mothers with MS is to encourage exclusive breastfeeding postpartum, because it might lessen relapse. Monthly IVIG or methylprednisolone injections might be adequate for many women to avoid a DMT for a few months. If needed, glatiramer and interferon beta can be introduced with little apparent concern for the infant's safety. If symptoms return, second-line drugs with less clear safety profiles might have to be used, and breastfeeding might have to be disrupted or discontinued. [résumé de l'auteur] |
Note de contenu : |
Les médicaments plus anciens contre la sclérose en plaques (SEP), comme le glatiramère, l'interféron bêta, le traitement par immunoglobulines intraveineuses (IgIV) et la méthylprednisolone, semblent pouvoir être utilisés pendant lallaitement. Plus récemment, les anticorps monoclonaux, tels que le natalizumab et le rituximab semblent prometteurs dans le cadre de lallaitement maternel, mais les données sur leur innocuité sont limitées. Tous ces médicaments sont administrés par injection. Les médicaments oraux les plus pratiques, tels que le fingolimod, le siponimod, le diméthyle fumarate et le tériflunomide, nont pas été étudiés dans le cadre dune utilisation pendant lallaitement. Deux agents chimiothérapeutiques, la cladribine et la mitoxantrone, pourraient être utilisés de façon intermittente avec une période dinterruption de lallaitement. Parmi les traitements complémentaires de la spasticité, seul le baclofène présente quelques données dinnocuité et peut être utilisé, avec surveillance de la sédation chez le nourrisson.
Une stratégie générale pour les nouvelles mères atteintes de SEP consiste à encourager lallaitement maternel exclusif post-partum car il pourrait réduire les rechutes. Les injections mensuelles dIgIV ou de méthylprednisolone pourraient être suffisantes pour que de nombreuses femmes évitent un traitement modificateur de la maladie (DMT) pendant plusieurs mois. Si nécessaire, le glatiramère et linterféron bêta peuvent être utilisés de manière sûre sans impact sur la sécurité du nourrisson. Si les symptômes reviennent, des traitements de deuxième intention ayant des profils dinnocuité moins évidents pourraient devoir être utilisés, et lallaitement pourrait être perturbé ou interrompu. [traduction] |